« Faits de bois et de divers matériaux, ils font appel à l'équilibre, la rapidité, l'adresse et à la chance de la part de ceux qui les utilisent pour s'amuser », indique Jean-Claude Bouteloup, adjoint au maire. C'est en famille que l'on peut venir participer car ces jeux sont accessibles de 7 à 77 ans « et même au-delà », s'amuse l'adjoint.

Les grands classiques seront là, avec le chamboule-tout, le casse-noix, la pêche à la bouteille, le jeu du billot, le tir à la corde. Un total de 17 jeux sera proposé au public avec un parcours de vitesse sur la course des garçons de café, la course en sac et la course à l'oeuf.

Dimanche 30 juillet, dans le parc de la Butte-Verte, de 14 h à 19 h, entrée et participation gratuites. Lots offerts aux gagnants.

Buvette Médiéville dans le parc.

Le résultat de ces travaux est qu'aujourd'hui, trottoirs, voies de circulation, zones de stationnement, espaces verts, toilettes publiques ainsi que tous les réseaux ont été refaits.

La circulation est limitée à 30 km/h avec la priorité à droite. « Le coût total de ce réaménagement est de 462 036 € HT, financé par un prêt de 320 000 € auquel s'ajoutent les aides de l'État, du Département, de la communauté de communes et de la réserve parlementaire », indiquent les élus.

La participation est gratuite, et le repas offert aux participants. Ce même jour, un concours de photographies numériques est également organisé. Il porte le nom de Roland Gaillard, récemment disparu, en hommage à celui qui a été maire adjoint de la commune mais aussi photographe passionné. Dès 17 h, les oeuvres seront présentées de manière anonyme dans le parc de la Butte Verte et seront récompensées par la remise de prix.

Dimanche 23 juillet, Journée des peintres dans la cité. Inscription de 8 h à 10 h 30 à l'office de tourisme. Gratuit.

Don Quichotte, ce voyageur rêveur et idéaliste dont l'esprit se situe entre la raison et la folie sera sur la scène du festival des Nuits de la Mayenne.

Dans une mise en scène de Laurent Rogero, le groupe Anamorphose présentera et jouera l'oeuvre de Miguel de Cervantès où l'imaginaire tient une grande place. Le groupe Anamorphose est né en 1994 à Bordeaux. Sur scène, cinq comédiens se retrouveront par hasard dans un vide-greniers.

Au milieu de ce fatras d'objets, ils réinventeront les aventures du célèbre chevalier à la triste figure.

En avant-spectacle, « une visite des coulisses du festival avec Coralie Cavan, directrice artistique, sera possible » indique Pascal Trégan, responsable du château. Il précise : « D'une durée de 45 minutes, elle permettra d'accéder à des espaces traditionnellement fermés au public, de rencontrer l'équipe technique et d'en apprendre un peu plus sur l'histoire du logis »

Lundi 17 juillet, à 21 h 30, dans la cour du château. Tarifs. Spectacle de 10 à 18 €. Réservation au 02 43 67 60 90. Internet, nuitsdela mayenne.com.

Visite des coulisses. 18 h, 4 € sur réservation au 02 43 58 13 00. Limité à 12 personnes.

Dans le même temps, Benoît Planchais, artiste peintre et auteur de recueils sur des petites histoires enfantines, sera invité par Antoine Beauclair à présenter et dédicacer son dernier ouvrage devant la bouquinerie L'ancre du hibou. « Ce recueil s'intitule Duo pour un monde et a été écrit en collaboration avec Launa Neveu », précise l'auteur.

Dimanche 2 juillet, déroulement des puces de 8 h à 18 h. Contact et réservation, tél. 06 74 05 48 15.

« Nous sommes satisfaits du résultat de cette initiative. Les gens majoritairement des Coëvrons, sont venus se renseigner sur les différents services que nous proposons à savoir, la pension pour les équins, l'hébergement pour ceux qui souhaitent séjourner, les stages de formations ou l'inscription à l'écurie de compétition de poneys de sport », expliquaient les deux responsables. « Sans oublier les demandes en ce qui concerne la spiruline », ajoutait Christian Pichenot.

Les chambres d'hôtes, les écuries ont été visitées, alors que les soins aux poneys après qu'ils aient couru et travaillé, la façon dont ils étaient nourris, ont été expliqués au public au cours de cette journée. « Je suis venu pour découvrir les possibilités qu'offrait le haras. Habitant Chammes j'ai décidé d'y inscrire mes deux enfants qui pratiquent depuis deux ans dans un club plus éloigné de notre lieu d'habitation. Cette création est une bonne chose pour la région », déclarait Franck, venu en voisin.

Il explique : « De 25 licenciés à cette époque, nous sommes passés à ce jour à cinquante-deux. Deux équipes seniors sont inscrites en championnat et deux autres en futsal. Et les résultats sportifs sont là. Nous pouvons être satisfaits de cette évolution. »

Pour continuer dans cette direction, le club entend former de jeunes joueurs qui seront demain aptes à renouveler la composition des équipes. « Un groupe sera constitué pour encadrer cette école », indique le président.

Pascal Vicaigne arbitre officiel du club, a dirigé vingt-six matchs cette saison, assisté d'arbitres de touche bénévoles. Denis Baligand, de Saint-Léger, est devenu membre du Bureau.

École de foot. Ouverte aux enfants nés à partir de 2012. Portes ouvertes le 21 juin et 1^er juillet de 9 h à 12 h sur le terrain de Sainte-Suzanne. Contact : Joevin Harnois, entraîneur du club, tél. 06 77 01 19 17.

Il poursuit : « Le groupe À vos risques et Perrine avec la chanteuse Perrine Pigeon interviendra vers 22 h 45, et Anita Tollemer, une chanteuse locale clôturera cette fête de la musique qui devrait prendre fin vers 0 h 30 du matin. »

Vendredi 16 juin, fête de la musique de 21 h à 0 h 30, place Hubert II de Beaumont. Gratuit. Buvette sur place.

Mais cette première féria organisée dans la cité, c'est aussi 20 tonnes de sable pour l'arène, 250 barrières à installer, 4 000 verres gobelets réutilisables qui seront nécessaires, et autour de 10 000 visiteurs attendus.

« Pour la soirée Bodéga, 1 500 réservations ont déjà été enregistrées et la location de places pour les courses de vachettes fonctionne très bien. Surtout, n'oubliez pas de venir vêtus de rouge et blanc », précisent les responsables.

Samedi et dimanche, la féria se déroule dans et aux alentours de la salle Maxime-Létard. Réservations au 06 47 07 97 55 ou 02 37 29 78 87.

« Depuis l'ouverture, c'est une clientèle de week-end qui réserve les lodges. Les camping-cars et les caravanes qui constituent en ce printemps la clientèle de passage sont également présents, explique Sophie Chaumond, qui ajoute : Les premiers chiffres de réservation pour les vacances d'été sont prometteurs avec un taux de remplissage qui s'annonce intéressant à partir du 15 juillet. »

Aujourd'hui, le Glamping, village de toile tout confort pour des vacances au milieu de la nature, s'inscrit dans le concept mayennais des slowlydays, dont l'objectif est de prendre son temps.

« L'après-midi, l'étang sera accessible à tous. De plus, un lancer sur cibles avec du matériel prêté par la fédération sera organisé. Des cannes spinning et casting seront à disposition pour en apprendre le maniement avec les conseils des membres du bureau », précise Alain Fouqueray, le président de l'association la Truite Suzannaise. Un alevinage de 50 kg de truite est prévu.

À Chammes, les pêcheurs en herbe pourront tenter de prendre du poisson de 10 h à 12 h. « C'est sur l'Erve, qui passe au pied du village », indique Mathieu Cartier, le président de la société La perche de Chammes. Adultes et enfants sont invités gratuitement. « Un repas champêtre avec entrée, cochon grillé et dessert est organisé », précise le président. Tarif, 10 €. Réservation au 06 73 64 33 35.

Dimanche 4 juin, fête de la pêche à l'étang des Chauvinières de Sainte-Suzanne, ainsi que sur l'Erve, au pied de Chammes.

« L'après-midi, l'étang sera accessible à tous. De plus, un lancer sur cibles avec du matériel prêté par la fédération sera organisé. Des cannes spinning et casting seront à disposition pour en apprendre le maniement avec les conseils des membres du bureau », précise Alain Fouqueray, le président de l'association la Truite Suzannaise. Un alevinage de 50 kg de truite est prévu.

À Chammes, les pêcheurs en herbe pourront tenter de prendre du poisson de 10 h à 12 h. « C'est sur l'Erve, qui passe au pied du village », indique Mathieu Cartier, le président de la société La perche de Chammes. Adultes et enfants sont invités gratuitement. « Un repas champêtre avec entrée, cochon grillé et dessert est organisé », précise le président. Tarif, 10 €. Réservation au 06 73 64 33 35.

Dimanche 4 juin, fête de la pêche à l'étang des Chauvinières de Sainte-Suzanne, ainsi que sur l'Erve, au pied de Chammes.

Samedi, la manifestation des 6 heures de Sainte-Suzanne a tenu ses promesses. Une manifestation populaire, sur un site chargé d'histoires. Le sport, la promenade, le plus souvent en famille, la convivialité, la musique, et la bonne ambiance, ont permis à tous ceux qui sont venus déambuler de passer un agréable moment.

« C'est le but que nous voulons atteindre. Faire de ce rendez-vous sportif un événement de rencontre, de fête et de détendre. Tant pis pour ceux qui ne sont pas venus, ils ont eu tort », lance avec un sourire, Jean-Max Létard, membre de l'association Médiéville 53, organisatrice de cette journée.

Dix équipes se sont élancées à 10 h pour tourner autour de la cité en se relayant pendant six heures. « C'est une belle épreuve, difficile. Elle demande de la résistance et de savoir doser ses efforts », explique Georges. « Mais c'est aussi un public qui nous encourage le long du parcours dans un environnement magnifique », ajoute Pascal, venu de la région du Mont-Saint-Michel.

Table de massage pour les sportifs

Les pompiers étaient là pour informer sur leurs missions et leurs besoins de recrutement. Et puis, cerise sur le gâteau, une table de massage était à la disposition des sportifs. « Quelle bonne idée. C'est un super-moment de détente. Bravo les organisateurs », lance de nouveau Pascal.

L'orchestre Mister Live a animé l'apéritif du midi avant la dégustation du poulet basquaise qui affichait complet. Et puis la Banda'Suzanne a parcouru les rues de la cité avant d'accueillir à 16 h en fanfare les vainqueurs de l'épreuve.

Elle a prolongé sa prestation l'après midi par un avant-goût de féria pour le plus grand plaisir des promeneurs. Une soirée animée, faite de musique et de danse et de cochon grillé, qui a ravi l'appétit des convives pour conclure ce rassemblement populaire réussi.

Pendant 48 heures, le coeur du village fera place au Pays basque et sa feria. Le Sud-Ouest, avec ses traditions et ses vaches landaises, est l'invité de la cité.

Près de 15 000 visiteurs sont attendus pour cette occasion. « L'Association musicale de Sainte-Suzanne met en place cet événement, premier de ce genre en Mayenne, pour fêter les dix ans de la Banda'Suzanne, informe Romain Barrrier, président de l'association. Ce projet vient concrétiser et récompenser le parcours accompli avec succès ces dix dernières années par le groupe musical. La feria de Sainte-Suzanne a été pensée pour être une fête populaire et accessible au plus grand nombre. Les couleurs rouge et blanc seront de mise. Chacun est d'ailleurs invité à les porter. »

Cinq courses landaises mixtes, proposées par la Ganaderia Dargelos, - un nom qui brille dans l'élevage de vaches landaises - sont programmées.

Des jeux à l'image d'Intervilles

La course landaise, sport traditionnel et passion des Gascons, est encore aujourd'hui l'événement central des fêtes de villages, avec des démonstrations et jeux dans les arènes. Les écarteurs et sauteurs montreront leur talent et hardiesse, avant que les spectateurs, en deuxième partie, défient les vachettes, à l'image des jeux Intervilles.

« Une grande soirée Bodega, un marché artisanal avec des produits du Sud-Ouest, un vide-greniers et des concerts avec le concours de quatre bandas, les Sans Soucis de Bordeaux, multiples champions d'Europe et de France, les Couak'Onjoue de Neuil-les-Aubiers, l'Orchestre Banda et la Banda'Suzanne de la cité, soit près d'une centaine de musiciens, animeront le week-end », précisent les organisateurs.

Cette feria sera animée par Jean-Luc Bouttier, animateur présentateur professionnel.

Le site, entièrement sécurisé, sera accessible gratuitement tout au long du week-end. « Seuls les accès aux arènes pour les courses landaises et la soirée Bodega nécessiteront une réservation payante. De ce fait un grand nombre d'activités seront en accès libre », souligne Romain Barrier.

Samedi 27 mai, les amateurs de course à pied, qu'ils soient simples pratiquants ou coureurs confirmés, ont rendez-vous avec les buttes de la cité médiévale. « Les 6 heures de Sainte-Suzanne, dont c'est la troisième édition, sont avant tout un rassemblement populaire, un moment de fête autour du sport », indique Jean-Max Létard, membre de l'association Médiéville53, organisatrice de cette journée.

En mode cool ou en mode chrono

Cette course nature en relais par équipes de quatre coureurs est ouverte à tous. Elle est inscrite au calendrier des courses hors stade de la Fédération française d'athlétisme. Les équipes pourront s'inscrire dans l'une des catégories suivantes : « 6 heures cool » ou « 6 heures chrono ».

Le parcours que l'on peut découvrir en vidéo sur le site de la course fait 4,380 km. « Sa vraie difficulté, bien qu'il y ait quelques pentes, c'est de l'effectuer plusieurs fois durant les six heures de l'épreuve », soulignent les organisateurs, qui précisent : « C'est aussi l'occasion de découvrir la cité et son environnement, les moulins sur l'Erve, et le patrimoine qui s'y rattache. »

L'épreuve sera chronométrée avec un classement. C'est dans la cour du château, mise à disposition par le conseil départemental, que les animations se dérouleront. L'orchestre Mister Live animera l'apéritif du midi avant de déguster le poulet basquaise. Dans l'après-midi, les pompiers de Sainte-Suzanne-et-Chammes feront des démonstrations de premiers secours et la Banda'Suzanne sera en représentation à partir de 16 h.

La journée se clôturera à partir de 20 h par un repas concert, autour du cochon grillé (nombre de places limitées). La Banda'Suzanne reviendra mettre l'ambiance en préambule !

Tout au long de la journée le centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine sera ouvert, et une exposition de l'artiste Daniel Molina sera visible à la bergerie.

Samedi 27 mai, les 6 heures de Sainte-Suzanne. Tarifs des courses : + de 16 ans, 8 €, - de 16 ans, 6 €. Retrait des dossards, 8 h 45 - 9 h 45, dans la cour du château. Briefing, 9 h 45. Départ de la course, 10 h. Arrivée en fanfare, 16 h. Tarifs des repas. Poulet basquaise 10 € ; Cochon grillé, 17 €. Tarif spécial Pack (inscription + repas pour les coureurs prenant le repas cochon grillé). Modalité d'inscription et tarifs spéciaux sur le site les6heures.jimdo.com. Renseignements et inscriptions courses et repas au 06 83 63 33 70.

« C'est une amie qui m'a fait part de l'offre de la mairie, et j'ai été retenue, explique Gwendoline. Je suis passionnée d'histoire, bien que mon parcours d'étudiante en soit un peu éloigné. Avec Noémie et Émilie, deux amies, je fais partie de l'association qui reconstitue l'histoire de la Mayenne de l'Occupation à la Libération. »

Elle poursuit : « Je lis et me documente beaucoup. Et puis, avec Gérard Morteveille, c'est une source inépuisable de connaissances sur l'histoire que je reçois. Je suis à l'écoute et j'enregistre. »

Gwendoline a pris ses fonctions jeudi, jusqu'au 1^er octobre. Jeudi matin, jour de l'ouverture du musée, elle a observé et écouté Gerard Morteveille qui guidait une visite, « et pris des notes », précise-t-elle.

« Très relationnelle et souriante, elle devrait sans aucun doute satisfaire à ce qu'on attend d'elle », prédit Gérard Morteveille.

Samedi 27 mai, les amateurs de course à pied, qu'ils soient simples pratiquants ou coureurs confirmés, ont rendez-vous avec les buttes de la cité médiévale. « Les 6 heures de Sainte-Suzanne, dont c'est la troisième édition, sont avant tout un rassemblement populaire, un moment de fête autour du sport », indique Jean-Max Létard, membre de l'association Médiéville53, organisatrice de cette journée.

En mode cool ou en mode chrono

Cette course nature en relais par équipes de quatre coureurs est ouverte à tous. Elle est inscrite au calendrier des courses hors stade de la Fédération française d'athlétisme. Les équipes pourront s'inscrire dans l'une des catégories suivantes : « 6 heures cool » ou « 6 heures chrono ».

Le parcours que l'on peut découvrir en vidéo sur le site de la course fait 4,380 km. « Sa vraie difficulté, bien qu'il y ait quelques pentes, c'est de l'effectuer plusieurs fois durant les six heures de l'épreuve », soulignent les organisateurs, qui précisent : « C'est aussi l'occasion de découvrir la cité et son environnement, les moulins sur l'Erve, et le patrimoine qui s'y rattache. »

L'épreuve sera chronométrée avec un classement. C'est dans la cour du château, mise à disposition par le conseil départemental, que les animations se dérouleront. L'orchestre Mister Live animera l'apéritif du midi avant de déguster le poulet basquaise. Dans l'après-midi, les pompiers de Sainte-Suzanne-et-Chammes feront des démonstrations de premiers secours et la Banda'Suzanne sera en représentation à partir de 16 h.

La journée se clôturera à partir de 20 h par un repas concert, autour du cochon grillé (nombre de places limitées). La Banda'Suzanne reviendra mettre l'ambiance en préambule !

Tout au long de la journée le centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine sera ouvert, et une exposition de l'artiste Daniel Molina sera visible à la bergerie.

Samedi 27 mai, les 6 heures de Sainte-Suzanne. Tarifs des courses : + de 16 ans, 8 €, - de 16 ans, 6 €. Retrait des dossards, 8 h 45 - 9 h 45, dans la cour du château. Briefing, 9 h 45. Départ de la course, 10 h. Arrivée en fanfare, 16 h. Tarifs des repas. Poulet basquaise 10 € ; Cochon grillé, 17 €. Tarif spécial Pack (inscription + repas pour les coureurs prenant le repas cochon grillé). Modalité d'inscription et tarifs spéciaux sur le site les6heures.jimdo.com. Renseignements et inscriptions courses et repas au 06 83 63 33 70.

Cette rencontre a été mise en place par Jean-Christophe Bergeon, directeur du conservatoire Ivan-Bellocq de Mayenne, avec le concours de l'association Musique pour tous, de la municipalité et de l'association Les Amis de Sainte-Suzanne. En présence de l'ensemble instrumental de la Haute Mayenne, le directeur et chef d'orchestre a expliqué, détaillé l'oeuvre et échangé autour d'elle de façon ludique avec les écoliers.

Soutenu par les interventions de l'orchestre, ce moment a permis aux enfants d'approcher et de découvrir sous un angle nouveau et interactif la musique et le sens d'une oeuvre voulu par son auteur. « Le Carnaval des animaux se prête parfaitement, à ce genre d'excercice », a déclaré Jean-Christophe Bergeon.

Les cris, les démarches des animaux représentés en musique après chaque texte par l'ensemble instrumental du conservatoire Ivan Bellocq a ravi le public avant que le final de cette oeuvre soit repris une seconde fois sous les applaudissements.

La danse macabre a clôturé ce concert. Christian et Jean Foison ont fait ressurgir la force de ce poème musical, où les morts pour faire la fête, sortent de leurs tombes avant d'y retourner au chant du coq.

À 20 h 30, sous la direction du chef Jean-Christophe Bergeon, une représentation tout public sera donnée avec le concours de Karine Gaucher-Prat et Philippe Vert, pianiste. Au cours de cette soirée, la Danse Macabre, poème symphonique composé en 1874 par Camille Saint-Saëns, sera interprétée par les frères Christian et Jean Foison, pianistes.

Vendredi 19 mai, à 20 h 30, à la salle socioculturelle Maxime-Létard. Réservations : 06 15 89 84 77 ou 02 43 01 48 90. Tarifs : adultes 15 € ; adhérents 10 €. Enfants gratuits.

Au bord de l'Erve, le premier moulin à papier est mentionné dès 1544, et le dernier cesse de fonctionner en 1840.

Le Grand Moulin jusqu'en 1937 fabriquait de la farine. Il est ensuite occupé par les Eclaireurs de France, puis par un propriétaire trivé . En 2000 Gérard Morteveille, déjà créateur du Son & Lumière, du Musée de l'Auditoire et de la Promenade des moulins, en propose l'achat. L'Association des Amis de Sainte-Suzanne, la Commune de Ste-Suzanne et la Communauté de communes d'Erve et Charnie s'en portent acquéreurs, et le mettent à la disposition pour sa gestion à la Communauté de communes.Des ateliers pédagogiques y ont lieu dans l'ancienne étable, restaurée.

Le dossier pour le remettre en état et restaurer le cours normal de l'Erve prendra 14 ans, in fine après fusion des collectivités des Coëvrons c'est la Communauté de communes des Coëvrons qui le prend en gestion en 2013

De nombreux travaux sont réalisés de 2000 à 2014 ou même financés par des bénévoles des Amis de Ste-Suzanne, pour atténuer les coûts de travaux. Fortement aidés par des financements publics (Europe, Région, Syndicat de Bassin, Communauté de communes), le musée de l'Erve au Grand-mouilin est inauguré en juin 2014.

Mais le type de visite s'oriente rapidement vers un simple commentaire oral descriptif certes de qualité, mais non adéquat vis-à-vis de ce que veulent voir les touristes et ce pourquoi les travaux ont été faits : un moulin fonctionnant "en direct", devant les visiteurs, et qui fabrique sous leurs yeux papier ou farine.

Changement d'orientation : appel à un vrai professionnel

Le moulin retrouve donc une activité grâce à l'arrivée de Carlos Robert, maître papetier. « Nous ne sommes plus que deux en France », indique-t-il.

Arrivé dans la cité depuis quelques mois, cet artisan fera revivre le Grand Moulin, en relançant la fabrication du papier pur chiffon. Âgé de 65 ans, il était auparavant au Moulin de Pen-Mur à Muzillac, dans le Morbihan. « J'ai pendant trente-deux ans, de 1984 à 2016, fait fonctionner ce moulin après l'avoir complètement restauré et fait réaliser une pile à maillets en bois, sur le modèle des piles fabriquées au XIII^e siècle », déclare Carlos Robert, qui explique : « En conflit depuis plusieurs années avec la municipalité de Muzillac, propriétaire des lieux, j'ai engagé une procédure. La justice a condamné la ville. J'ai été ainsi reconnu dans mon bon droit et obtenu la résiliation du bail. À ce jour, le moulin a cessé toute activité. »

Les méthodes d'antan

Pour autant, il n'était pas question pour lui de prendre sa retraite. Disponible, il rencontre les élus de la communauté de communes des Coëvrons qui lui proposent de reprendre en gestion le Grand Moulin et d'en faire une papeterie. « J'ai reçu un excellent accueil et l'outil que j'ai découvert m'a semblé très intéressant », précise l'artisan. Depuis maintenant trois mois, en compagnie de Nelly, son épouse, et de quelques amis, il remet en route la pile à maillets et la pile hollandaise, installe le banc des chiffonniers pour le découpage des chiffons, les presse et met en place à l'étage le séchoir où s'aligneront les feuilles fraîchement fabriquées.

« Toutes les opérations seront réalisées selon les méthodes en vigueur entre le XIII^e et XVIII^e siècle avec du matériel d'époque ou reconstitué », explique Carlos Robert. Il ajoute : « Le papier qui sortira du moulin, de par sa qualité, sera destiné à l'activité artistique et aux arts graphiques. »

Ouverture au public

Ce qui lui tient à coeur, c'est de former un apprenti qui pourrait lui succéder. « Je veux que ce métier, qui a traversé notre histoire et fait partie de notre patrimoine, puisse se pérenniser », insiste-t-il. Quelques aménagements sont encore nécessaires avant une ouverture au public qui devrait intervenir prochainement (17 juin).

Informations. www.moulin-papier.com   06 16 43 40 46

mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Vendredi 28 avril, Sophie et Christel Chaumond ouvriront un nouvel espace d'accueil destiné aux vacanciers et à ceux qui souhaitent séjourner dans la cité médiévale. Ils ont acheté le terrain de camping (situé dans le prolongement du VVF-village) que la commune souhaitait vendre, et y ont installé un nouveau concept d'hébergement qui porte le nom de Glamping.

Allier confort et nature

Ce concept est né de l'association des mots « glamour et camping », et trouve son origine dans une nouvelle tendance du tourisme de plein air apparue au Royaume-Uni en 2007. « Cet équipement comprenant des lodges toilés sur terrasse en bois avec cuisine et sanitaires, est fait pour ceux qui souhaitent allier confort et nature, indique Sophie Chaumond. C'est un endroit où l'on vient se ressourcer, profiter d'un environnement qui offre détente, loisir, activités en lien direct avec la nature. »

Cette création s'inscrit pleinement dans le concept mayennais des Slowlydays, qui signifie « prendre son temps ». Sous la toile doublée (coton et matière imperméable), le bois prédomine dans l'équipement intérieur.

Suivant la taille du lodge, une cuisine toute équipée avec coin repas, une ou deux chambres spacieuses, une salle de bains avec douche et toilettes, le tout prolongé par une terrasse abritée, offre un confort et une originalité pour un séjour qui sort des sentiers battus.

Un lodge pour personne à mobilité réduite est également disponible. Et puis l'accueil de ceux qui préfèrent séjourner en caravane, toile de tente ou camping-car a été pensé. « Vingt emplacements leur sont réservés, sur une surface de 80 à 100 m²ombragée et entourée d'une haie », précise la propriétaire.

Des sanitaires communs sont à disposition, et l'accès à la piscine située tout à côté est gratuit pour tout séjour dans le Glamping. Un parking extérieur est prévu pour les voitures, qui ne sont autorisées à pénétrer dans le camp qu'au moment de l'arrivée et du départ.

« Le fait que Sainte-Suzanne soit l'un des plus beaux villages de France, entouré d'un environnement naturel exceptionnel, offrant une bouffée d'oxygène à moins de deux heures de Paris, avec une histoire, un château, des équipements culturels, sportifs de qualité et des commerces... ont été déterminants dans notre choix », souligne Sophie Chaumond.

 Sophie Chaumond a intégré ce nouveau concept de vacances plein air, avec son mari Christophe.

Dimanche 30 avril, parmi l'éventail des propositions d'animations, de jeux, d'ateliers, d'expositions, de spectacles programmés pour la saison 2017, le château met en place pour la première fois un rallye pédestre en association avec l'office de tourisme de Sainte-Suzanne et des Coëvrons, et l'association des Amis de Sainte-Suzanne.

L'objet est de découvrir l'ensemble de la cité médiévale et ses environs d'une façon nouvelle. « Outre la forteresse et la cité, nous prolongerons ce périple en allant à la découverte du village de la rivière », indique David Foisneau médiateur au château.

Trois lieux privés accessibles au public

Ce projet, qui se veut ambitieux et innovant, se fera dans un contexte d'énigmes pour reconstituer un message écrit et découvrir un trésor. « Cette manifestation, par son originalité, permettra aux participants d'approcher un patrimoine vivant de façon ludique et participative. Une façon de s'instruire en s'amusant », précise Cécile Clément représentant l'office de tourisme.

« Le caractère exceptionnel de cette animation viendra du fait que trois lieux privés, et le plus souvent fermés au public, seront accessibles. D'autre part, des commerçants et artisans de la cité s'intégreront dans ce projet, ce qui fera conjuguer le présent avec le passé », explique David Foisneau.

Un parcours de 5 km est proposé aux participants qui formeront des équipes de cinq à six personnes. Sur ce parcours, quatorze étapes sont identifiées. « Muni d'un carnet de route, les candidats devront observer les éléments insolites, chercher ce qui n'est pas forcément visible et répondre à des questions. Mais ils seront aussi guidés par les médiateurs du château, les propriétaires des lieux privés et les commerçants qui leur apporteront indices et explications sur le patrimoine rencontré ou leurs activités professionnelles, expliquent les organisateurs. Redécouvrir la cité pour ceux qui la connaissent ou la visiter pour la première fois sous une forme originale, c'est l'enjeu de cette animation à faire en famille ou entre amis. »

Pour le final, à la proclamation des résultats, un goûter sera servi en toute simplicité à l'ensemble des participants. Pour une bonne organisation, soixante personnes maximum, soit une dizaine d'équipes sont acceptées, « d'où la nécessité de réserver », insiste David Foisneau.

Dimanche 30 avril, de 14 h à 17 h. Tarif. 2 € à partir de 6 ans. Réservations, tél. 02 43 58 13 00

(Ouest-France 20/04/2017)

L'événement

Le week-end dernier, les Allemands de Sulzheim et les Français d'Erve et Charnie ont partagé la joie de se retrouver, pour fêter les 50 ans du jumelage.

La journée de lundi a débuté par une cérémonie du souvenir, au cimetière de Thorigné-en-Charnie, où repose Victor Julien, père fondateur de ce jumelage en 1967, avec son homologue allemand, Adam Becker (voir Ouest-france du jeudi 13 avril).

Damien Barrier, actuel président du comité, accompagné de Bernard Morice, maire de Thorigné et de Ulf Baasch, maire de Sulzheim, ont ensuite planté un chêne à feuilles persistantes, près de la mairie, et découvert une stèle en mémoire de ces deux précurseurs.

Plus tard, à la salle de la Passerelle de Vaiges, un concert de la chorale de Sulzheim a suivi.

Puis le renouvellement de la Charte du jumelage entre les communes d'Erve et Charnie et Sulzheim a été signé.

Comme le précise Damien Barrier, « ce jumelage a une âme. Il a été le premier créé en Mayenne avec une commune allemande, vingt-deux ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Certains avaient prédit lors de sa création en 1967, une durée d'existence d'un ou deux ans. Nous fêtons aujourd'hui son 50^eanniversaire... »

Enfin, Ulf Baasch, et Markus Conrad, président de la communauté de communes de Wörrstadt, et Jean-Pierre Morteveille, maire de Sainte-Suzanne-et-Chammes, ont valorisé l'idée d'un projet européen fort, sans pour autant faire abstraction de critiques sur le fonctionnement actuel de l'U.E.

« L'espoir est dans la jeunesse »

« L'Europe est engluée dans ses critères économiques et sa technocratie normative. Sa mission doit être de redonner espoir à notre jeunesse. Nous nous rappelons tous d'Adenauer et De Gaulle, de Schmidt et Giscard, de Kohl et Mitterrand, de Jacques Delors. Ils incarnaient l'Espoir européen », a déclaré Jean-Pierre Morteveille.

« L'espoir est dans la jeunesse et la jeunesse est aussi l'espoir de notre comité de jumelage », a terminé Damien Barrier.

C'est sur cette conclusion qu'Élise Brunet, jeune traductrice de Vaiges, et Andreas Ohl, jeune homme de Sulzheim, ont annoncé officiellement leur mariage en 2018.

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La Cérémonie officielle du lundi 17 avril 2017 à Vaiges, en présence des maires de Vaiges, Ste-Suzanne-et-Chammes, St-Jean-sur-Erve, Blandouet, Thorigné-en-Charnie, Saulges, St-Georges-le-Fléchard, Torcé-Viviers-en-Charnie, Blandouet, de Mme Kayser ancien maire de Sulzheim, des maires de Sulzheim et Wörrstadt, et du vice-président de la Maison de l'Europe en Mayenne).

• Discours de Damien Barrier, Président du Comité de jumelage Canton de Ste-Suzanne / Sulzheim
• Discours de Ulf Baasch Maire de Sulzheim et Président du Comité de jumelage Sulzheim / Kanton Ste-Suzanne
• Discours de Jean-Pierre Morteveille, Maire de Sainte-Suzanne-et-Chammes
• Discours de Markus Conrad, Président de la Communauté de communes de Wörrstadt

(NB : La Communauté de communes des Coëvrons n'était pas représentée).

Charte 1967-2017 signée par les élus allemands et français / et par les participants à la Cérémonie

Samedi 15 avril. 10 h à Vaiges, visite du haras à Saint-Georges-le-Fléchard.  19 h 30 à Vaiges - soirée dansante à la salle polyvalente.

Dimanche 16 avril. 10 h 30 à Sainte-Suzanne : Messe de Pâques animée par la Chorale de Sulzheim. 16 h : Concert de Printemps de l'harmonie à Sainte-Suzanne (salle M.-Létard) avec participation de la chorale.

Lundi 17 avril. 15 h 30 à Thorigné-en-Charnie : hommage à Victor Julien au cimetière.17 h 30 à Vaiges, concert de la Chorale à la salle de la passerelle. 20 h à Vaiges : soirée d'adieu avec repas à la salle polyvalente ,de Vaiges.

Mardi 18 avril. 8 h 30 à Vaiges : retour vers Sulzheim.

La semaine va être chargée pour Damien Barrier, président du Comité d'échange Erve-et-Charnie/Sulzheim. Il est en pleine préparation des festivités organisées ce week-end de Pâques pour le 50^e anniversaire de ce jumelage avec la ville allemande. Près de soixante habitants de Sulzheim sont attendus.

Il est vrai que le parcours professionnel, et la vie familiale de Damien sont étroitement liés à l'existence de ce comité de jumelage. « Je suis né en 1973. À quatorze ans, j'étais musicien dans l'harmonie de Sainte-Suzanne. Avec elle, j'ai participé à mon premier échange avec la ville de Sulzheim dans le cadre d'une rencontre entre les harmonies des deux cités », raconte Damien.

« Tanja est devenue mon épouse »

Ces échanges se sont succédé les années suivantes et visiblement, il les a appréciés. « En 1999, je suis parti rejoindre Tanja que j'avais connue en 1997, lors d'un échange entre les harmonies de nos communes. » Il a alors travaillé à Mayence, à 20 km de Sulzheim. En contrat d'intérim pour commencer, et puis finalement, il est resté trois ans.

« J'ai appris l'allemand, et à connaître leur culture. Tanja est devenue mon épouse et la maman de nos trois enfants », ajoute Damien Barrier.

Au cours de cette période, j'ai travaillé au sein de la société Phytec à Mayence, spécialisée dans la fabrication de composants électroniques. « Maintenant, je suis le Gérant de la Société Phytec France basée à Sillé-le-Guillaume. »

« Les échanges entre adolescents »

C'est tout naturellement vers Damien que les bénévoles se sont tournés en 2009, pour prendre la place de président, lorsque Régis Lefeuvre, actuel maire de Vaiges et ancien président, a souhaité passer le relais. « Je me considère davantage comme un animateur », explique Damien.

Au sein du comité, le fonctionnement est basé sur un travail d'équipe, et le partage des missions. « Par exemple, pour le prochain week-end, les tâches sont multiples et très diverses. »

Damien, déjà bien occupé professionnellement, vit cette aventure avec passion. « Mon souhait est de privilégier, lors des prochaines années, les échanges entre adolescents de 14 à 18 ans, pendant une durée d'une semaine, avec des activités ludiques et réception dans les familles. »

André Davoust aura 76 ans le 16 avril. Maçon de profession, il est arrivé à Sainte-Suzanne en 1965, à l'âge de 24 ans. Il venait de Torcé-Viviers-en-Charnie où il fit son apprentissage chez Georges Quelquegay, une entreprise de maçonnerie.

Il a continué à y exercer sa profession jusqu'en 1968. Cette année-là, avec l'appui du maire Louis Morteveille, il crée son entreprise de maçonnerie qui devient, 2 ans plus tard, la Société BTP 2 000. « Tout a commencé ici, au 7 de la Grande Rue », se souvient André Davoust.

« Nous avons construit 5 000 maisons »

Aujourd'hui, 50 ans après ses débuts, il a le désir de réunir ceux qui ont été des proches dans sa vie d'entrepreneur. Ils seront quatre-vingts, « et je me fais une joie de les revoir. Je le fais parce que ma santé me le permet encore, et que j'avais envie de partager avec eux une journée de souvenir », confie l'entrepreneur.

Il a également créé Davoust-maçonnerie, et l'entreprise a compté, au plus fort de son existence, jusqu'à 215 employés. 

« Nous avons construit plus de 5 000 maisons. Dans une période de six à sept ans, nous étions même à une maison réalisée par jour calendaire », précise André Davoust.

Dans le prolongement de cette réussite, « j'ai saisi une opportunité et créé les maisons Socoren. Aujourd'hui, sous la direction de Marcel Thireau, qui a été mon principal adjoint et associé, cette société est devenue l'un des plus gros constructeurs de l'Ouest. »

« Le premier employeur de la ville »

Et puis en 1983, il cède l'activité maçonnerie à Jean-Louis Berthé, l'un de ses compagnons, pour se consacrer uniquement à Socoren. « Jean-Louis avait fait des stages scolaires dans mon entreprise avant d'être embauché comme métreur, déclare André Davoust. Sur ma proposition, il a repris l'activité maçonnerie avec cinquante employés, les véhicules et outils, le stock des matériaux, le fichier clientèle et un crédit personnel. »

« Aujourd'hui, les établissements Berthé maçonnerie sont le premier employeur de la ville », souligne Jean-Pierre Morteveille, le maire.

À partir de ce moment, André Davoust assure la gestion de la sous-traitance au sein de la société Socoren jusqu'à sa retraite en 2003.

Il se consacre également à la gestion de sa commune. En 1977, il succède à Louis Morteveille au poste de maire, fonction qu'il quitte en août 1981. C'est sous son mandat que la commune est devenue propriétaire du château, devenu depuis, propriété du département.

Aujourd'hui, André se consacre à une retraite paisible entre le jardin et le plaisir de quelques visites chez ses anciens collaborateurs.

Ce grand musicien est actuellement professeur de violoncelle au CRR de Paris (XI^e) et violoncelle solo de l'Orchestre de Chambre de Versailles avec lequel il se produit en soliste dans de nombreux pays du monde.

Jean Alvès, compositeur et interprète, ici en compagnie de Frédéric Borsarello,  habitait Torcé-Viviers-en-Charnie.

Ce concert de violoncelles sera donné en 

hommage à Jean Alves

compositeur et musicien de la Charnie

Au programme, Bach, Fauré, Mozart, etc.  ainsi que deux œuvres de Jean Alves. Ces morceaux seront interprétés par une dizaine de violoncellistes, parmi lesquels de futurs professionnels, tous élèves du violoncelliste soliste international et charnéen de cœur Frédéric Borsarello qui a composé pour l'occasion un morceau en souvenir de Jean Alves qu'interpréteront trois de ses élèves.

Ne manquez pas ce beau moment d'unisson.

Vendredi 7 avril, 20h00, salle des fêtes Fernand-Bourdin. Entrée libre, participation au chapeau.

Ce week-end, le château donne carte blanche à l'association Tramd'Art qui regroupe huit artisans. Elle exposera son savoir-faire et présentera ses créations à la bergerie du château. « À l'occasion de la 11^e édition des journées européennes des métiers d'art, dont le thème est savoir (-) faire du lien, nous avons invité d'autres créateurs. Nous serons douze exposants », précise Babette et Dominique Plessis, membres de l'association.

Tramd'Art est une émanation de l'association des métiers d'arts du Mans, qui fut créée il y a trente-six ans. Dominique en est toujours le trésorier. Cette dernière a pour vocation de rayonner sur la Sarthe et plus largement sur le Maine-et-Loire. « En partant de cette association, nous avons pensé qu'il fallait se regrouper et créer des associations satellites. Le but était de promouvoir et développer les métiers d'art par des actions dans les petites cités de caractère, là où le tourisme et donc les visiteurs se retrouvent », expliquent les deux créateurs.

En 2011, Babette et Dominique organisent une exposition d'artisans locaux à Asnière-sur-Vègre (Sarthe). Devant le succès de cette manifestation, ils décident de créer une association autonome. « Sainte-Suzanne nous est tout de suite venu à l'esprit pour installer notre siège social ». En 2013, l'association ouvre boutique place Hubert-II-de-Beaumont.

Promouvoir l'art local

L'objectif de Tramd'art est de promouvoir un savoir-faire et de développer l'intérêt du public pour ces métiers artisanaux et artistiques. « Chaque artisan est installé en périphérie, dans les communes proches et les petites cités de caractère. Cela permet au public que nous rencontrons dans nos expositions de nous retrouver facilement dans nos ateliers et de découvrir nos métiers », souligne Dominique.

Le bois, le métal, le verre, le papier origami, la céramique, le feutre, le laiton, etc., passés entre les mains de ces artistes sont devenus objets d'art et seront à découvrir.

Samedi 1^er et dimanche 2 avril, de 10 h à 17 h 30, à la bergerie du château. Entrée libre.

Mercredi 15 mars, les responsables de l'usine d'enrobés Eurovia, située sur le territoire de Chammes (route de Châtres-la-Forêt, face à la déchèterie), sont venus présenter au public le projet de restructuration du site de production. Cette construction entièrement nouvelle sera opérationnelle fin 2018.

A noter que c'est volontairement que les responsables d'Eurovia ont souhaité cette réunion publique, n'y étant pas contraints par la loi.

 « Installée depuis 1974, rénovée en 1990, cette usine devait absolument faire l'objet d'une modernisation », indiquaient les responsables, dont lze responsable Pays de la Loire.

La production qui est actuellement de 210 000 tonnes d'enrobé en moyenne par an restera la même, la demande restant en moyenne constante d'une année sur l'autre. 

« Notre volonté est de faire une usine qui s'intègre à l'environnement, économique en dépense énergétique et couverte sur sa zone de production et de stockage des matériaux, pour éviter les nuisances, expliquait Daniel Ecobichon, directeur de l'agence de Laval et du Mans. Seul le recyclage d'anciens enrobés à recycler, dont la moyenne est d'aujourd'hui de 13 %, passera à 35 %. »

L'énergie viendra non plus du fuel lourd, mais du gaz, une conduite souterraine devant amener le gaz depuis Châtres.

Quelques questions sont venues du public sur les odeurs et les produits pouvant les masquer, la fréquence de circulation des camions, et l'esthétique du site. « Tout ce qui peut représenter une gêne, tels les odeurs, la poussière, les nuisances sonores, le trafic, les rejets atmosphériques, etc. seront traités et nettement diminués. De plus, la couleur des bâtiments sera en conformité avec ce que souhaitent les Bâtiments de France », précisait le directeur. Pour assurer la continuité de la production, la nouvelle usine sera construite en bas du terrain actuel, puis l'ancienne sera démontée. Des hangars abriteront une grande partie des matériaux, ce qui facilitera leur séchage et économisera de l'énergie. Des plantations de haies et arbres masquera le site côté route et côté sud.

Actuellement, quatre employés travaillent sur le site. Ce nombre restera le même. « Une diminution de l'amplitude horaire permettra de démarrer la production vers 6 h 30 le matin au lieu de 5 h 30 actuellement, reportant d'une heure la nuisance sonore du début de production », expliquait Ludovic Boul, chef de poste.

Le Conseil municipal, qui a déjà bénéficié d'une information similaire et de la visite d'une usine comparable à Caen, a émis un avis favorable unanime à ce projet.

L'ensemble des personnes présentes se sont félicitées du projet tel qu'il a été présenté et ont salué l'initiative d'Eurovia.

  Daniel Ecobichon, actuel directeur d'Eurovia Sarthe-Mayenne.

Méthanisation

Par ailleurs, un habitant situé à 1km a profité de cette soirée pour exprimer son inquiétude sur le projet d'implantation de l'usine de méthanisation Vol-V à proximité du site d'Eurovia et de la déchèterie. Autre sujet, qui ne concerne pas Eurovia, avec certainement à terme des demandes d'explications techniques (compte tenu des améliorations apportées récemment aux procédés de traitement, données scientifiques précises dont le public n'a pas forcément connaissance) et débats qui viendront en leur temps. Les riverains concernés (situés à moins de 200, 400 et 600m) ont déjà été rencontrés par Vol-V et les élus, une présentation a eu lieu en Conseil municipal, et une enquête publique sera de toutes façons ouverte en 2018 ou 2019 (avec commissaire enquêteur et registre d'observations). Le dossier préalable d'autorisation sera traité par la Préfecture et la Direction régionale de l'Environnement (DREAL) qui contrôlent les normes d'exploitation et les aspects techniques et environnementaux avant de donner leur feu vert à la présentation du projet.

La salle de répétition libérée (autrefois appelée salle des Coëvrons) est désormais mise à disposition de l'association des Amis de Sainte-Suzanne. Sur proposition du maire Jean-Pierre Morteveille, le Conseil municipal a décidé à l'unanimité qu'elle porterait le nom de Salle Roland-Gaillard. Décédé le 1^er octobre 2016, Roland Gaillard était adjoint au maire, vice-président de Médiéville53 et secrétaire des Amis de Sainte-Suzanne. 

La salle municipale mise à disposition de l'Association musicale de Sainte-Suzanne (Harmonie, Banda) pour ses répétitions, restera nommée "salle Amand-Dagnet".

(rue de la Croix-Couverte).

« Les 53 migrants arrivés le 24 octobre au centre d'accueil et d'orientation (CAO) auront tous été réorientés, fin mars, vers d'autres structures, le temps de poursuivre l'accompagnement dans leur demande d'asile ou de statut de réfugié. » Serge Milon, directeur départemental de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) à la Préfecture de la Mayenne, l'a confirmé mercredi soir, lors du pot d'amitié organisé par les migrants et l'ensemble des intervenants : Adoma (insertion par le logement), bénévoles, associations, élus...

Le 16 février, un premier « départ » avait concerné treize migrants. Jeudi, ce sont 24 migrants qui ont quitté Sainte-Suzanne : douze ont rejoint le CAO de Saint-Nazaire et douze autres celui de Laval, installé au centre de formation pour adultes.

« Que du bonheur »

Wahed, 24 ans, est de ceux-lą. Il a quitté le Soudan pour fuir la guerre et témoigne de son vécu dans la commune. « Cela n'a été que du bonheur ! L'accueil et l'accompagnement ont été exceptionnels. J'ai rencontré des gens généreux. Je vous remercie tous », commente-t-il. « Je souhaite continuer ą apprendre le Français, avoir un métier pour m'installer en France ».

Elaine Rudnicki, l'une des nombreuses bénévoles suzannaises ou camélésiennes, est interprête auprès des réfugiés. « 120 personnes du collectif de bénévoles, des associations, ont accompagné continuellement les 53 migrants. C'était une aide spontanée, du fond du coeur. Tout s'est bien passé grāce à une organisation hors pair dans de multiples domaines : apprentissage du français, vêtements, sport, alimentation, transports... Pendant plusieurs mois, on a vécu une belle expérience de partage. »

Le mot de la fin pour ce migrant qui compte poursuivre ses études d'avocat : "Mon intention est de revenir un jour habiter à Sainte-Suzanne. Ici, j'ai compris ce que signifiaient la Liberté, l'Égalité et la Fraternité".

Une phrase qui constitue une belle satisfaction pour les dizaines de bénévoles locaux qui les ont accompagnés.

« C'est une action pédagogique dans le cadre de la découverte des espaces naturels financée par le Conseil départemental », indique Olivier Duval.

« Ce projet de l'école a débuté en novembre, avec une premičre sortie le long de la rivičre. Dans un aquarium installé dans la classe, ils ont aussi observé l'éclosion d'oeufs de truite, et suivi leur évolution jusqu'à leur mise à l'eau », explique Aline Houdayer, enseignante.

« Nous étudions la vie sur la rivière, et écoutons la nature, comme l'eau qui semble chanter en passant sur les grosses pierres du radier qui remplace le barrage » font remarquer les enfants. Chaque élève tient son cahier d'explorateur où photos, dessins, notes et explications sont soigneusement mis en page.

La Perche de Chammes met à l'eau 220 kg de truites

 

Samedi 4 mars, en vue de l'ouverture de la pêche en premičre catégorie, la société de pêche La Perche de Chammes a procédé ą un alevinage dans la rivière L'Erve. « En aval du bourg, nous mettons ą l'eau 220 kg de truites arc-en-ciel dont 40 kg de truites de 800 gr à 1 kg chacune », ont indiqué les membres de la société.

Une dizaine de bénévoles ont procédé à cet alevinage sur une distance de rivière de 3 km.

 

Samedi 11 mars, à 8 h, ouverture de la pêche à la truite.

 

 

 

 

Seul Jean Arthuis, Député européen, ancien président du Conseil général, avait reçu cette distinction jusqu'à présent.

Adjoint au maire et grand animateur de la vie associative de la cité, il a oeuvré sans relâche pour la notoriété de la commune. S'adressant à Réjane, son épouse, et devant un parterre d'amis, Vincent Houllière, le président des Amis de Sainte-Suzanne, a souligné : « En ce jour anniversaire de notre ami Roland, qui aurait dû fêter ses 73 ans, nous nous devons de garder en mémoire sa volonté et son engagement à promouvoir notre belle cité. Pour nous, les Amis de Sainte-Suzanne, qui partagions avec lui cette passion commune, il nous a semblé naturel d'ancrer ses efforts, son temps donné, ses idées, ses photos dans le temps, en lui décernant le titre de Grand Ami de Sainte-Suzanne. »

[Rappelons que le site internet ste-suzanne.com que vous consultez actuellement avait été conçu par Roland en 2008. Depuis son décès, il est maintenu informatiquement à titre bénévole par Gérard Le Roy].

Le Mayenne Liberty Festival avec l'Association WW² qui s'est tenu début aoūt fut le grand rassemblement populaire de l'année (7000 visiteurs environ). « Au même titre que les 6 heures de Ste-Suzanne animées par Jean-Max Létard, ou les animations médiévales orchestrées par Laurent, alias le chevalier Ambroise de Loré, qui ont attiré plus de 3 000 participants », a confié le président. Beau succès aussi pour les animations récurrentes (oeufs de Pâques, Loto alimentaire, Fête de la Musique, Journée des peintres et de la photo numérique, Jeux d'Antan, vide-greniers de la mi-août, Fête des Vieux papiers et métiers de tradition, Marché de Noël...) Le bémol vient des puces suzannaises, le premier dimanche de chaque mois d'été. « II y a une usure de cette manifestation. Mais une nouvelle organisation venant des commerçants se met en place pour 2017», a souligné Jean-Pierre Morteveille.

Toutes les animations sont reconduites pour 2017, avec une montée en puissance des "6 heures de Ste-Suzanne" le samedi 27 mai, et en plus une grande Feria avec arène de vaches landaises, plusieurs bandas, soirée bodega les 10-11 juin, une grande brocante le dimanche 11 juin, et un concert Gospel cet été.

Parallèlement l'association a publié un nouveau document d'appel (dépliant touristique) imprimé à 20 000 exemplaires, acquis une buvette démontable, animé la section Randonnées, assuré la maintenance et la rénovation du site internet ste-suzanne.com et préparé le nouveau site ste-suzanne.fr qui sera créé en avril sous l'égide de la Communauté de communes au sein du nouveau site touristique des Coëvrons.

Émilie Delétang a pris la responsabilité du club photo. « Un prix Roland-Gaillard sera créé dans le cadre d'un concours de photos numériques », informe le président. De nouvelles cartes postales sont en cours d'édition.

Quarante personnes adhérent à l'association, mais « seulement quelques commerçants en sont membres, et pas forcément les plus directement intéressés, alors que les retombées économiques directes qui découlent de nos manifestations sont loin d'êtres négligeables », déplorent l'ensemble des membres présents.

Les nombreux bénévoles qui oeuvrent pour l'association, et donc pour Sainte-Suzanne, ont été chaleureusement remerciés.

Médiéville53 : Président Philippe Lefeuvre, Vice-Président Jean-Pierre Morteveille, Trésorière Renée Gonsalès, Secrétaire Carol-Marie Goutelle. Trois nouveaux administrateurs ont été élus à l'unanimité : Émilie Delétang (responsable club photos), Jean-Michel Harnois (responsable section Commerçants), et Didier Échivard (Adjoint au maire, président du comité des fetes de Chammes).

« Tenir un livre dans sa main, c'est tenir un objet simple qui pèse peu et qui cache pourtant une longue histoire avant que nous puissions le découvrir, explique Jean-Michel Lambert. Il est le fruit d'un énorme travail qui part du déclic de l'auteur, qui déclenche l'inspiration, et se poursuit par une histoire qui se couche sur le papier. Et puis c'est le passage chez l'éditeur, son arrivée en librairie avant que le lecteur n'en prenne possession. »

Passionné par l'écriture depuis toujours, il est l'auteur de onze livres publiés ą ce jour (récits, nouvelles, romans policiers) et a remporté le prix Polar en 2001 ą Cognac (Charente) pour le livre "Purgatoire".

 « J'insiste sur la partie écriture pour faire partager au public à travers des anecdotes, mes joies, mes angoisses, mes petits et grands bonheurs, mais aussi mes déceptions, précise l'ancien magistrat. Et puis je souhaite à travers cette rencontre avec le public dire et convaincre que chaque ouvrage que l'on voit en librairie, même d'auteur inconnu, mérite le respect ».

http://www.lecourrierdelamayenne.fr/actualite-18567-ex-juge-lambert-dedicace-a-sainte-suzanne.htmloir  

Aurélie Peiniau Hellec, directrice du centre d'accueil et d'orientation (CAO), explique : « Ils partiront pour la plupart fin février et fin mars pour les derniers. Pour eux, c'est une bonne nouvelle. Des conditions plus favorables les attendent, en termes de logement et de vie sociale. Ils vont également poursuivre leurs démarches pour obtenir l'asile en France et seront orientés dans des structures d'hébergement et des centres d'accueil. »

Yvette Herbrick, aux cōtés de près de 70 bénévoles qui ont oeuvré dans le territoire, a fait part du ressenti des réfugiés avant leur départ : « Tous n'ont cessé, unanimement, de nous dire à quel point ils étaient heureux d'être venus ici ,et que cet accueil restera gravé dans leurs coeurs à vie ! »

Le 31 mars, le centre fermera ses portes. Une trentaine de migrants y sont encore hébergés.

Ce jour-là, les bénévoles et les migrants partagent un moment de convivialité, l'un des derniers, avant la fermeture de l'établissement dans 40 jours. Une dame, qui est venue régulièrement ici donner un coup de main, écoute les discours en versant une larme. Pascal, qui habite à proximité, est très heureux et très fier de dire que tout s'est très bien passé. Depuis le mois d'octobre, aucun incident n'a été signalé. A l'époque, certains craignaient le pire, une manifestation, pour s'opposer à l'arrivée de ces jeunes hommes originaires de pays africains et orientaux, s'était déroulée devant le bâtiment.

 

France Bleu Mayenne a eu l'autorisation de participer à cette réception. Reportage à écouter en cliquant ici 

4 mois sans aucun problème à Sainte-Suzanne

D'ici le 31 mars, la plupart des migrants seront réorientés vers d'autres structures de demandeurs d'asile. 8 personnes, qui ont le statut officiel de réfugié, vont rester en Mayenne selon la responsable du centre de Sainte-Suzanne : 3 en co-location, 3 dans des foyers, 1 hébergée dans une famille mayennaise, pour la dernière le cas est plus complexe en raison d'un problème d'âge et d'identité.

Appel aux dons : Des grands sacs de toutes sortes et des bagages, pour leur départ, sont à déposer au centre d'accueil et d'orientation de Sainte-Suzanne, résidence du petit-Rocher.

« Ce premier rendez-vous connaītra une suite, car les acquis de ce salon nous permettent d'envisager et d'améliorer de futures manifestations. »

Emmanuel d'Erceville, en charge du patrimoine, après avoir travaillé à la mairie d'Évron, est employé maintenant à la 3C.

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis évronnais. J'ai 38 ans. Je suis marié et père de deux garçons. J'ai un master en histoire et un master en médiation culturelle et patrimoine artistique obtenus à l'Université catholique de l'Ouest d'Angers.

Quel est votre parcours professionnel ?

Je suis arrivé à la mairie d'Évron en décembre 2001, après un stage au pôle touristique des Coëvrons. Ma mission était de valoriser le patrimoine de la ville et en particulier la basilique. J'ai mis en place des visites guidées et celles pour des publics spécifiques et en particulier scolaires ont été développées avec le pays d'art et d'histoire. Le festival d'Arts sacrés a été créé en 2003. Cette manifestation qui fêtera cette année son 15^e anniversaire s'est depuis étoffée. Elle a su trouver son public et s'impose aujourd'hui comme le rendez-vous annuel des amateurs de patrimoine et de musique.

Quelles sont vos nouvelles missions ?

La direction et la gestion du service patrimoine de la 3C comprendront la basilique d'Évron, le grand moulin à Sainte-Suzanne et le musée de préhistoire de la vallée des grottes de Saulges. Je fais assurer la promotion de ces trois sites. 

Le musée de préhistoire à Saulges ouvrira le 18 mars. Je vais aussi piloter l'étude de faisabilité d'une création d'un musée-centre d'interprétation des Arts sacrés à Évron et l'installation d'un papetier au grand moulin de Sainte-Suzanne.

L'effectif est stable avec soixante musiciens et trente-deux adhérents non musiciens. « L'aménagement de notre local de répétition et de l'espace de vie associative (cuisine, sanitaire, acoustique), réalisé en 2016, offre de meilleures conditions pour exercer nos activités », a constaté le président. Le recrutement d'un second chef de musique pour assurer la direction musicale de la Banda'Suzanne, voire de l'orchestre banda (style Banda/fanfare de rue) est décidé pour 2017. « Un nom est ą trouver ą l'orchestre banda afin de mieux l'identifier », a souligné Romain Barrier. Dimanche 16 avril, le concert de Printemps verra la participation de la chorale de Sulzheim dans le cadre des cinquante ans du jumelage.

L'événement majeur de l'année sera la feria « qui mobilisera une centaine de bénévoles tout au long du week-end du 10 et du 11 juin, ont annoncé les responsables. Les places pour les courses landaises et la soirée Bodega sont déją en vente depuis le site de la Banda'Suzanne. »

Renseignements et réservations : http://www.bandasuzanne.fr

À l'heure où l'on reparle d'un retour de migrants à Calais, ceux qui après leur passage dans ce qu'on appelait « la jungle » séjournent actuellement dans le centre d'accueil et d'orientation de Sainte-Suzanne, ont retrouvé une certaine sérénité, un apaisement, et sans aucun doute l'espoir d'un avenir meilleur qui, pour la plupart d'entre eux, est encore incertain.

Partis du Soudan, de l'Afghanistan, de l'Érythrée... « Nous avons fui nos pays car nous y étions menacés souvent de mort sans possibilité d'échapper à cet enfer », résument ces réfugiés. C'est à pied que beaucoup sont partis et c'est à pied qu'ils sont arrivés en France. « Je suis parti d'Afghanistan. J'ai marché pendant trois mois, traversé huit pays dont le Pakistan, l'Iran, la Turquie, la Serbie, La Macédoine.... J'ai eu peur, j'ai eu faim, j'ai dormi très peu, mais il fallait avancer, toujours avancer. »

La traversée du Pakistan et de l'Iran ont été particulièrement dangereuse « alors qu'en Macédoine et en Autriche, les gens et la police ont été accueillants », explique MG. Vingt-deux jours dans un centre de rétention à Paris, puis, c'est l'arrivée à Calais. Cette dernière étape est parcourue en train après un jeu de cache-cache avec la police et les contrôleurs.

Sainte-Suzanne, une bouée d'oxygène

Habdou est venu du Nord-Soudan. « Ce sont des passeurs qui m'ont pris en charge. Après l'Égypte, c'est, entassé sur un canot que j'ai dérivé avec mes compagnons pendant six jours sur la Méditerranée. C'est un bateau suédois qui nous a sauvés. J'y ai laissé toutes mes économies », raconte Habdou. Après l'Italie, il traverse la France et se retrouve aux portes de la « jungle ».

Tous sont épuisés et ont laissé derrière eux leur famille, leur travail ou leurs études. À leur arrivée, onze mille migrants séjournent à Calais. « Ce sont des bénévoles anglais qui nous accueillent et nous suivront durant notre séjour. » C'est un peu la loi de la jungle qui prédomine. Les relations entre migrants sont parfois tendues. « Il y a la différence de culture, la promiscuité, pas de règles de vie établies, beaucoup de provocations, ce qui engendre des conflits », confient-ils. Épicerie, cafés, restaurants, coiffeurs et petit trafics ont transformé les lieux en petite ville. Les conditions d'hygiène sont déplorables. « Des douches ont été bricolées et il y a peu de sanitaires pour être utilisés correctement. »

Sainte-Suzanne, c'est la bouée d'oxygène. Tous le reconnaissent. MG a obtenu ses papiers et pourra séjourner dix ans en France. « Je vais apprendre le français, reprendre des études et qui sait... peut-être trouver du travail. »

Habdou est encore dans une démarche administrative et souhaite rester en France. Quant au retour : « C'est notre rêve impossible tant que la situation de nos pays restera ce qu'elle est. »

« Cette fête regroupe tous les ans les chorales des clubs de Sainte-Suzanne, Torcé-Viviers-en-Charnie, Saint-Jean-sur-Erve et Chammes. Ce rassemblement amical permet d'entendre le répertoire de chaque groupe et de passer un agréable après-midi », indique-t-elle.

Le club compte quarante-cinq adhérents, « mais il serait souhaitable que de nouveaux nous rejoignent pour rester dans une dynamique », précisait la présidente.

Renseignements. Marie-Thérčse Ribot, tél. 02 43 90 55 15.

Le projet de la nouvelle usine d'enrobés d'Eurovia, pressentie dans un premier temps à Bonchamps-les-Laval, puis abandonnée, sera réalisé à Chammes, sur les lieux même où elle est en fonctionnement aujourd'hui, route de Châtres-la-Forêt à Chammes.

« L'usine, dans sa conception actuelle, existe depuis vingt-huit ans et demande une modernisation. La réduction des nuisances, une meilleure intégration dans l'environnement et la nécessité de développement nous ont amené à prendre cette décision », expliquait le directeur Daniel Ecobichon.

Ce projet de cinq millions d'euros sera entièrement financé par le groupe Eurovia. « La proximité de la carrière de Voutré et les facilités d'installation de la nouvelle unité de production sur le site actuel ont été décisives dans notre choix d'implantation ». Ce poste sera construit pour 20 ans », précise-t-il.

Construction en 2018

La centrale d'enrobés sera installée dans un bâtiment. « La mise en place d'enrobé sur les voix de circulation des poids lourds, l'arrosage de la zone de stockage des matériaux, une couverture intégrale de l'installation et des stocks de sable diminueront sérieusement les poussières. Un système de captage des fumées de chargement et un produit masquant des gaz de combustion diminueront les odeurs », expliquent les responsables de l'usine, qui ajoutent : « la consommation énergétique passera de 69kwh/tonne à 62kwh/tonne, le gaz naturel remplaçant le fuel lourd comme combustible de séchage. »

Le taux de recyclage sera de 50 % contre 30 % aujourd'hui et le stockage d'enrobés montera à 360 tonnes contre 200, actuellement. Intégré dans l'environnement à l'intérieur d'un espace clôturé, ce site devrait être opérationnel à partir de septembre 2018. Une réunion publique d'information se tiendra fin février début mars.

Le début de construction interviendra en janvier 2018.

Daniel Écobichon, Directeur Eurovia Chammes

Sportif, pratiquant entre autres le triathlon, Thierry est aussi un grand voyageur. « Il y a quelques années, j'ai, sur mon vélo, parcouru des milliers de kilomčtres pour découvrir d'autres territoires. Avec mon frčre, je me suis rendu jusqu'au Sahara et en 2015, en passant par l'Italie du nord, j'ai atteint la Bosnie. »

Lą, il découvre ą travers des témoignages l'histoire de la guerre dans cette région et ses horreurs. « Je suis sensible ą l'ouverture sur le monde et j'ai de l'appétence pour ce qui touche aux rapports humains. Ce que j'ai entendu et vu lą-bas m'a beaucoup marqué. »

Thierry fait preuve d'altruisme. « J'ai pensé źtre utile pour aider ces gens ą mieux vivre leur passage dans notre département et c'est tout naturellement que l'idée de m'impliquer m'est venu. »

Chaque semaine, il fait donc le déplacement, avec la certitude d'être complètement en phase avec sa pensée.

Au jardin aquatique, les migrants ont découvert les rčgles qui régissent notre société, accompagnés des bénévoles Thierry et Florian

La mairie devait trouver une solution. La commune de Chammes possédait une cuisine municipale pour son école : le problème était résolu. « Le regroupement pédagogique qui unissait les écoles publiques des deux communes et la création de la commune nouvelle devait permettre par une restructuration de ce service de trouver la solution », poursuit l'adjoint.

Cinquante enfants chaque midi

C'est ainsi que du matériel de cuisine venant de l'Ehpad a pris la direction de Chammes, et que l'ensemble du personnel a donné son accord pour un nouvel aménagement du temps de travail. Après transformation, la cuisine de Chammes est donc devenue cuisine centrale, et un transport des repas destinés à la cantine de Sainte-Suzanne a été mis en place.

Une cinquantaine d'enfants de l'école privée Sainte-Marie et de l'école publique Perrine-Duguet se retrouvent chaque midi pour le repas, préparé par Véronique Roguet.

Quatre employées municipales assurent le fonctionnement de ce service. Florence Caballero en a la responsabilité. Sylvie Mignon travaille à la cuisine centrale et assure le transport des repas dans un conteneur isotherme. Marie-Ange Oger est responsable alimentaire, « je contrôle l'arrivée des repas, veille à la température des plats à travers une liaison froide et chaude et gère le cahier de liaison », précise-t-elle. Quant à Mélanie Corbelin, également Atsem à l'école privée, elle accompagne les enfants sur le trajet et assure avec ses collègues le service du midi. Et puis il y a Jean-Pierre Bouteloup, qui, à 81 ans, se déclare « le plus âgé de tous ces petits » et qui partage leur repas (voir ci-dessous).

Chaque jour, les enfants changent de place toutes écoles confondues, et un service à l'assiette est proposé, avec une attention particulière pour les seize plus petits, que l'on aide à manger. Un tableau des comportements à table est en fonctionnement et  « si l'on n'est pas sage et que 'on perturbe le repas, notre nom est inscrit », expliquent les enfants.

« Avec 70 concurrents et un public nombreux réparti sur tout le circuit, l'on peut dire que pour une première c'est une réussite », indiquait Jean-Michel Chardron, président du club. Ouverte aux minimes, cadets, cadettes, juniors et seniors, cette épreuve a vu les concurrents s'affronter sans retenue sur un circuit de 2,5 km à parcourir neuf fois. Ce cyclo-cross devrait s'enraciner sur les terres suzannaises.

« Nous pouvons penser que l'an prochain une épreuve similaire sera mise en place, et pourquoi pas une coupe régionale des Pays de la Loire, expliquait le président. Nous soutiendrons et apporterons notre concours à ce projet s'il doit se concrétiser », affirmait Jean-Pierre Morteveille, le maire.

Le circuit resserré autour de la salle Maxime-Létard présente beaucoup d'intérêt sur le plan sportif et une qualité visuelle pour les spectateurs. « Il faut simplement modifier un peu le parcours pour le rallonger de 500 mètres et avoir une distance goudronnée un peu plus longue », précisait Jean-Michel Chardron.

Sans trop se tromper, l'on peut déjà donner rendez-vous l'an prochain aux amateurs de cyclisme, « à une date moins tardive que cette année », pensaient les organisateurs.

« La cuisine est devenue cuisine centrale et assure la préparation de 75 repas en moyenne par jour », indique Véronique Roguet qui gère également la salle des fêtes et assure la garderie du soir.

Que des produits frais et locaux

À 11 h chaque jour, les repas pour l'école publique et privée de Sainte-Suzanne sont livrés dans des norvégiennes prévues à cet effet. Véronique a en charge les achats des denrées et imagine les menus. « Nous ne travaillons que des produits frais, hormis le poisson qui, pour des raisons sanitaires, est congelé. Tous les produits proviennent de producteurs locaux. La viande rouge vient de Gennes-sur-Glaise, les légumes de Commer, les viandes blanches et les volailles de Saulges et de Saint-Denis-d'Orques », précise la cantinière.

L'épicerie du village fournit les denrées sèches, et le boulanger de Sainte-Suzanne, le pain. Une diététicienne valide les menus qui doivent être équilibrés et correspondre au grammage en rapport avec l'âge de l'enfant. « Ce contrôle évite le gaspillage, mais le rab est là pour ceux qui le désirent. »

Avec les enfants, des menus à thème sont élaborés toutes les six semaines. « Sur la quantité de légumes utilisés, 30 % sont ceux que les enfants aiment le moins, comme l'épinard et le chou. La règle est que l'on apprend à manger de tout », affirme la cuisinière.

Au réfectoire, les repas sont servis sous la forme de self. « C'est une bonne façon pour les enfants d'apprendre à se servir, de s'habituer à gérer ses repas et la quantité qui lui ait nécessaire », constate Aline Davoust, adjointe au maire.

Les enfants apprennent également à être responsables. On passe aux toilettes et on se lave les mains avant chaque repas et « un enfant veille à ce que la sortie de la cantine se passe dans le silence et que chacun se savonne de nouveau les mains. »

Le réfectoire est décoré par les enfants, les anniversaires sont fêtés, un calendrier de l'Avent est en fonction et un repas de Noël a eu lieu vendredi. L'avis des enfants est clair « on aime bien la cantine et Véronique est super ! » lancent -ils d'une seule voix.

Prix d'un repas :  3,10 € pour un enfant et 5,60 € pour un adulte.

Fabriquer plus de boudin noir l'an prochain 

Soupes, tartines de rillettes, fouaces, saucissons, macarons, confitures, pains d'épices, crêpes, beignets, marrons grillés,  petits cadeaux confectionnés par les écoles ou nichoirs artisanaux se sont envolés. Quant au boudin noir victime de son succès grandissant, Alain Bariller, le président des Francs tireurs suzannais, annonçait à 16 h que, « les 160 kg étaient vendus et que l'an prochain il faudra en fabriquer plus ».

À 15 h, arrivant en Quad, le Père Noël a été accueilli comme une star par les plus petits. Alors que de l'église montaient les chants de Noël, interprétés par la Chorale du fil d'argent, les promeneurs étaient toujours aussi nombreux sur la place Hubert II de Beaumont, où « soixante litres de vin chaud ont été consommés », précisaient les organisateurs. « L'on vient ici déambuler pour s'imprégner d'une ambiance, avoir le plaisir de rencontrer amis ou famille et repartir avec un petit quelque chose », résumaient beaucoup de promeneurs.

Ouverte aux minimes, cadets, dames, juniors et seniors espoirs, cette compétition se déroulera sur un circuit de 2,5 km autour de la salle Maxime-Létard.

Dimanche 18 décembre, premier départ pour les minimes à 13 h 15. Premier départ 13 h 15, dernier départ seniors espoirs 15 h 30.

Jusqu'au 14 décembre, à la Bergerie du château, le public est invité à venir découvrir ce confident d'Henri IV à travers une exposition qui lui est consacrée.

Samedi 10 décembre, c'est plus particulièrement son histoire avec La Poste qui sera à découvrir avec l'intervention de Sébastien Granger, président du club philatélique lavallois.

Alain Bariller représentait la Commune, Philippe Lefeuvre Médiéville53, Ginette Bouat la section Tourisme & Patrimoine, Vincent Houllière et Dany Lefeuvre l'Association des Amis de Sainte-Suzanne.

Gérard Morteveille, auteur d'un livre sur Fouquet, a relaté brièvement la vie de ce personnage, auquel Ste-Suzanne doit beaucoup : sans lui, le château n'aurait pas existé, et par là-même, l'attraction touristique de Ste-Suzanne ne serait pas ce qu'elle est devenue aujourd'hui.

Ce trophée a pour objet de promouvoir l'image des artisans et commerçants. « Le développement et la progression régulière de votre activité depuis sa création en 2009 ont retenu l'attention du jury », a déclaré Jean-Marc Delhommeau.

« C'est vrai que nous avons évolué doucement sans investir lourdement, en gardant à l'esprit la maîtrise économique de notre gestion », a reconnu Christophe Launay. De 150 hectolitres la première année, la production est passée à 550 hectolitres aujourd'hui. Avec une volonté affichée de vouloir rester un artisan, Christophe soulignait « que sa production ne pourra pas dépasser les 600 hectolitres, car au-delà nous quitterions ce statut auquel nous tenons. »

Son épouse est devenue salariée à plein-temps en 2015. « Notre objectif, aujourd'hui, est d'améliorer notre outil de production pour plus d'efficacité, et un meilleur confort de travail », ajoute-t-il.

La brasserie, c'est aussi une boutique où un large choix de bières et de limonades issues de la fabrique est proposé en bouteilles ou en coffrets. « Mais l'on peut également apprécier une bière tirée fraîchement sur place ou découvrir nos produits dans un grand nombre de points de ventes dans le département », a indiqué le couple de brasseurs.

Horaires d'ouvertures. Jeudi, de 15 h à 19 h. Vendredi, de 15 h à 20 h. Samedi de 10 h à 12 h et de 15 h à 19 h. Visites groupées de la brasserie, sur rendez-vous. Tél. 06 84 50 09 71. 

Après le décès de Christophe Launay en novembre 2018, la brasserie La Suzannaise a cessé toute activité.

Des transcriptions et pièces originales pour orchestre d'harmonie, avec des musiques de films comme Thor, The dark world, The Rock, des pièces de concert telle Dragon Fight, de la musique traditionnelle, un air d'opérette (Funiculi Funicula), une pièce divertissante (Gringos), et de la musique classique sont au programme.

« Trois nouveaux musiciens seront présentés : Maëlane Testa et Quentin Roueil aux percussions, et Armand Garnier au cor d'harmonie », annonce le président. La direction de l'orchestre sera assurée par Christophe Michel.

Samedi 10 décembre, à 20 h 45, et dimanche 11 décembre, à 15 h, salle Maxime Létard. Entrée libre.

Jusqu'au 16 décembre au soir, en raison de l'installation du réseau d'eaux pluviales, la traversée du bourg sur la D235 (route Vaiges/Sainte-Suzanne) se fera de façon alternée, « avec toutefois des séquences de fermeture totale suivant les besoins que demanderont les travaux », indique Gilles Clavier, du bureau d'études 2LM.

À partir du samedi 17 décembre la circulation se fera de nouveau dans les deux sens, en attendant une reprise des travaux prévue le 9 janvier.

Conscient de la gêne occasionnée, Marc d'Argentré, le maire délégué de Chammes, demande à chacun « de respecter la signalisation dans un souci de sécurité pour les employés des entreprises et le bon déroulement des travaux ».

A noter : 

Les travaux sur le Pont d'Erve à Sainte-Suzanne (D7 route de Sablé, carrefour rue du Pont d'Erve / Chemin de la Saugère) nécessiteront à nouveau la fermeture du pont du 5 au 16 décembre 2016.

Samedi 10 décembre, Sébastien Granger, président du Club philatélique lavallois, présentera une exposition constituée de documents et de planches de timbres, dont celui de 1946, à l'effigie de Fouquet de la Varenne.

« À l'origine, l'Édit portant la création des relais de poste est pris par Louis XI en 1477. C'est l'acte créateur de La Poste française. Elle n'était, à l'époque, qu'au service du roi pour obtenir des informations de l'ensemble de son royaume. C'est Fouquet qui la mit à la disposition du public en 1598 ». En effet, parallèlement, un système de relais poste était mis en place entre le roi et le chef des opérations militaires menées dans le pays. Ces relais étaient supprimés une fois les opérations militaires terminées. C'est sous le règne d'Henri IV, sous l'autorité de Fouquet de la Varenne mettant les chevaucheurs royaux au service des transports de missives privées, que La Poste devint publique.

« Mardi 6 décembre 2016 à 16 h 15, Olivier Richefou, président du Conseil départemental, dévoilera une plaque commémorative apposée dans le logis », précise le responsable du château. Gérard Morteveille, auteur d'un livre sur Fouquet en 2009 (Guillaume Fouquet de la Varenne, Ministre de Henri IV, Surintendant général des Postes, Imprim'services, Laval) retracera brièvement l'itinéraire singulier de Guillaume Fouquet qui, né à La Flèche et fils d'un cuisinier du château de la famille d'Alençon, ami d'enfance du futur roi, finit Surintendant général des Postes (le premier Ministre des Postes en France) et marquis de la Varenne.

Alain Bariller représentera le Conseil municipal, Philippe Lefeuvre, Président, et Ginette Bouat, responsable de la section Tourisme et patrimoine, représenteront Médiéville53; Dany Lefeuvre, l'Association des Amis de Sainte-Suzanne.

Sainte-Suzanne doit beaucoup à Fouquet, constructeur du Logis du château : sans lui à l'origine, le château ne serait pas devenu ce qu'il est, et le tourisme à Sainte-Suzanne non plus.

Du 7 au 14 décembre, à la bergerie du château. Entrée gratuite.

Dimanche 11 décembre, profitez du Marché de Noël ou du Concert de la Sainte-Cécile, pour faire un tour au château !

Un peu d'Histoire...

« Considéré comme l'inventeur de La Poste publique, cet ami et conseiller d'Henri IV fit construire le logis du château au début du XVII^e siècle », indique Pascal Trégan, responsable du château. Guillaume Fouquet de la Varenne est né le 13 décembre 1560. « Sa trajectoire fut fulgurante. De maître d'hôtel au service de Catherine de Bourbon, il devint porte-manteau au service du roi, soldat, diplomate, Surintendant général des postes, avant d'être anobli par Henri IV », explique Gérard Morteveille dans le livre qu'il lui a consacré.

Soldat, il se distingue au côté du monarque dans les batailles de Coutras, d'Arques, d'Ivry et de Fontaine-Française, sauvant à plusieurs reprises le souverain de situations périlleuses.

Chargé de missions secrètes, son habileté et sa discrétion lui donnent un rôle politique de premier plan à la cour. Il est aussi organisateur du convoyage des lettres du roi auprès de ses maîtresses (dont on dit qu'elles étaient au nombre de 73...). Son nom apparaît toujours dans les missives que le roi leur envoie.

Il participe aux événements importants du règne de Henri IV, dont il était le confident.

En août 1598, Henri IV anoblit le « Sieur de la Varenne », pour les éminents services qu'il lui a rendus.

Devenu Conseiller du roi, il achète en 1604 la seigneurie de Sainte-Suzanne à la reine Marguerite de Valois (dite "la Reine Margot", première épouse de Henri IV) et fait bâtir le logis, qui abrite aujourd'hui le CIAP (centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine).

L'assassinat de Henri IV par Ravaillac en mai 1610 met fin à sa "carrière politique". Il ne terminera jamais le château, comme  en témoignent les "pierres d'attente" sur le pignon nord-est.

Guillaume Fouquet de la Varenne se marie deux fois. Il épouse d'abord Catherine Foussard, issue comme lui d'une famille de la bourgeoisie fléchoise. De cette union naissent trois enfants :

• Guillaume, né vers 1584, qui deviendra évêque d'Angers en 1616, 
• René, né en 1586 et qui succédera à son père dans toutes ses charges fléchoises,
• Catherine, née en 1590, qui épouse Claude d'Avaugour en 1609.

Après le décès de Catherine Foussard en 1605, Guillaume Fouquet de la Varenne s'unit à Jeanne de Poix, dont il n'aura aucun enfant.

Guillaume Fouquet de la Varenne, devenu Marquis, s'éteint le 7 décembre 1616, il y a tout juste 400 ans. C'est essentiellement son fils René qui vivra dans le château de Ste-Suzanne.