L'ARS nous demande ici d'adopter les bons réflexes pendant ces périodes compliquées.

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Il y a entre Sainte-Suzanne, l'Église et l'Eau comme des affinités, des liens forts ... .
De son environnement géographique avec sa rivière emblématique l'Erve,  de ses activités artisanales utilisant l'énergie hydraulique, Sainte-Suzanne dont le nom aurait pu être inspiré par suze-ana ("la déesse de la source") et l'Eau ont toujours été intimement liées.

Il semble plus vraisemblable pourtant que la cité doive son nom à Suzanne une vierge martyre au III^ème siècle au moment de la christianisation. Au XII^ème siècle des reliques de la sainte ont été rapportées dans l'église du bourg, et c'est ainsi que l'église Saint-Jean-de-Hautefeuilles et dans le même temps, la cité regroupée avec le château a pris le nom de Sainte-Suzanne. 

Sur ce thème, il n'en fallait pas plus à Vincent Houllière (président des Amis de Sainte-Suzanne et propriétaire du Moulin du Petit Gohard) et don Pierre Doat (curé de la paroisse St Barnabé en Charnie dont Sainte Suzanne est l’église paroissiale) pour que naisse ce projet : 
Proposer aux nombreux touristes estivants une visite de la cité sur le thème de l’eau que Vincent guidera personnellement (puits, citerne, château d’eau, rivière, mare, origine du nom du village…) couplée à une visite de l’église par don Pierre et/ou des membres de la communauté pastorale (fonds baptismaux, ambon, reliques de Ste Suzanne (exceptionnellement présentées), chapelle du Saint Sacrement …). 

Ces visites se dérouleront chaque vendredi de juillet et août à partir du 9 juillet de 17h à 18h30.

Les conseillers municipaux de la commission environnement se sont retrouvés samedi 19 juin de bonne heure au jardin médiéval pour commencer à travailler sur son entretien et particulièrement sur la préservation des murs du XVIIIème siècle qui en font un site remarquable.

Les élus se sont retrouvés pour retirer sur les murs, la mousse et autres végétations indésirables qui créent des désordres architecturaux avec des chutes de pierres et des effondrements de certaines parties du mur avec des conséquences désastreuses.

Ils se sont retrouvés, de nouveau, le vendredi 25 juin dans l’après-midi jusqu’en fin de journée. Ils ont repris cette difficile tâche le samedi matin dès 8 heures jusqu’à 14 heures non stop.

Après des heures d’acharnement le mur avait enfin retrouvé de sa superbe. Le temps passé à le nettoyer en valait le coup à la vue du résultat.

Ces journées ont permis de retrouver une partie du bâti du XVIIIème siècle dont certaines parties sont encore en état de conservation remarquable, ils sont contents d’avoir valorisé ce patrimoine et le jardin médiéval.