Quand et comment est né le Choeur de la cité ?

En 2013, une dizaine de personnes avaient envie de faire plaisir et de se faire plaisir. Elles souhaitaient répondre aux problèmes du quotidien en s'évadant par la chanson. Elles ont donc décidé de créer une chorale locale, sympathique et laïque, qu'elles ont appelée le Choeur de la cité.

Vous étiez de l'aventure dès le début ?

Oui, et une bonne pratique du milieu associatif m'a permis d'en devenir le président. Il nous fallait alors trouver quelqu'un pour diriger cette chorale. Florence, mon épouse, a accepté d'assurer la fonction de chef de choeur.

Votre choeur a monté un projet musical. De quoi s'agit-il ?

Nous avons choisi de chanter des chansons de guerre, de paix, d'amour... de toutes tendances et de nombreux horizons. C'est une promenade à travers l'Histoire de France et du monde que nous proposons. Une histoire bouleversante, émouvante, qui fait se dresser les peuples contre l'injustice. Le spectacle s'appelle Les grands airs révolutionnaires.

C'est le fruit d'un gros travail...

Les 48 choristes interpréteront dix-huit chants en français, d'autres en espagnol, italien, anglais... et même zoulou. Cela représente quinze mois de travail pour le choeur. Sept acteurs sont également mobilisés. Ils joueront seize saynètes. Cela fait neuf mois que la troupe des Chenapans de Chammes, dirigée par Christian Sauvage, y travaille. Dans l'équipe, il y a aussi trois régisseurs son et lumière et dix costumières.