À l’origine de chaque photographie, il y a une diapositive, un négatif (couleur ou Noir & Blanc), ou encore un film transparent peint.
Ces différentes images font, dans un premier temps, l’objet d’une recherche qui est avant tout un travail de décomposition de la matière, de la pellicule ou des différentes matières utilisées pour composer les films peints, jusqu’à ce qu’apparaissent un «sol» susceptible d’accueillir un «paysage» et/ou un «événement» singulier. Parfois ce «sol» se suffit à lui-même, d’autres fois il est combiné, superposé, avec d’autres images jusqu’à ce que s’impose une image unique, inattendue.

Le support transparent, avec ou sans image, offre la possibilité d’écrire, de composer sans cesse jusqu’à l’avènement d’images surgies de nulle part. L’instabilité et le désordre règnent en maître joyeusement.

Le temps est aussi un enjeu important de la démarche. Si, le plus souvent, il s’agit d’accélérer le processus de disparition de l’image initiale, il s’agit aussi, dans un second mouvement, de faire naître une image nouvelle, de donner à l’image initiale une seconde chance de nous surprendre à nouveau. Il s’agit aussi, de manière invisible, de redonner vie à des images qui ne sont plus figées dans le temps mais en mouvement, vivantes.

Entrée gratuite