Brasseur depuis 2000, il s'est installé dans le village de Sainte-Suzanne en 2008. Six bières « traditionnelles » sont fabriquées toute l'année dans son atelier et six autres sont créées et renouvelées chaque année, dont une spéciale Noël et une spéciale printemps.

Les amateurs ont toutes les chances d'y trouver leur bonheur, car Christophe Launay fabrique aussi bien des rousses que des blondes, des brunes ou des noires, des légères pour l'été, mais aussi certaines plus alcoolisées.

Le houblon du jardin

« C'est un projet de vie, un aboutissement. J'aime créer de nouvelles bières, innover et réfléchir à de nouveaux produits. » Véritable passionné, Christophe Launay se fournit uniquement via des producteurs locaux. Une partie de sa production est issue de l'agriculture biologique. Le houblon, plante qui donne l'amertume de la bière, provient même de son propre jardin.

C'est avec passion que Christophe Launay explique : « C'est comme une recette de cuisine qu'il faut à chaque fois réinventer. » La fabrication d'un fût prend au minimum deux mois. Le malt, qui est un mélange de blé, d'orge ou d'avoine, est concassé, avant d'être mis en empâtage. Il s'agit alors de créer un jus sucré qui sera porté à ébullition pour être houblonné. Il fermente alors une première fois pendant une semaine. Intervient ensuite la clarification, où la température de la bière est descendue. Enfin, la bière est stockée à température ambiante pendant plusieurs semaines pour devenir pétillante.

Ses « créations » sont en vente à la fois dans son « pub », comme il aime l'appeler, mais aussi en grande surface, dans tout le département. Il travaille avec des cavistes, des bars et des restaurants locaux. La Suzannaise propose toute une gamme de limonades, fabriquées avec la partie non fermentée de la bière. « Elles sont aromatisées différemment en fonction des saisons. »

Lorsque sa brasserie à ouvert, il fabriquait 12 000 litres de bière par an. Cette année, il espère atteindre les 50 000 litres, mais ne souhaite pas aller au-delà. « Je ne suis pas un industriel, je suis un artisan. Je veux conserver l'esprit familial de ma brasserie. »

Le pub est ouvert le jeudi et le vendredi après-midi, ainsi que le samedi, toute la journée. Des visites de l'atelier sont organisées sur rendez-vous au 06 84 50 09 71. À consommer toutefois avec modération !

Après le décès de Christophe en novembre 2018, la brasserie La Suzannaise a cessé toute activité.

Ce trophée a pour objet de promouvoir l'image des artisans et commerçants. « Le développement et la progression régulière de votre activité depuis sa création en 2009 ont retenu l'attention du jury », a déclaré Jean-Marc Delhommeau.

« C'est vrai que nous avons évolué doucement sans investir lourdement, en gardant à l'esprit la maîtrise économique de notre gestion », a reconnu Christophe Launay. De 150 hectolitres la première année, la production est passée à 550 hectolitres aujourd'hui. Avec une volonté affichée de vouloir rester un artisan, Christophe soulignait « que sa production ne pourra pas dépasser les 600 hectolitres, car au-delà nous quitterions ce statut auquel nous tenons. »

Son épouse est devenue salariée à plein-temps en 2015. « Notre objectif, aujourd'hui, est d'améliorer notre outil de production pour plus d'efficacité, et un meilleur confort de travail », ajoute-t-il.

La brasserie, c'est aussi une boutique où un large choix de bières et de limonades issues de la fabrique est proposé en bouteilles ou en coffrets. « Mais l'on peut également apprécier une bière tirée fraîchement sur place ou découvrir nos produits dans un grand nombre de points de ventes dans le département », a indiqué le couple de brasseurs.

Horaires d'ouvertures. Jeudi, de 15 h à 19 h. Vendredi, de 15 h à 20 h. Samedi de 10 h à 12 h et de 15 h à 19 h. Visites groupées de la brasserie, sur rendez-vous. Tél. 06 84 50 09 71. 

Après le décès de Christophe Launay en novembre 2018, la brasserie La Suzannaise a cessé toute activité.

Mardi 11 août, dès 14 h pour le speed-dating (sur inscription), 16 h pour les animations. Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ; tél. 06 25 45 66 39.

Aurélie Peiniau Hellec, directrice du centre d'accueil et d'orientation (CAO), explique : « Ils partiront pour la plupart fin février et fin mars pour les derniers. Pour eux, c'est une bonne nouvelle. Des conditions plus favorables les attendent, en termes de logement et de vie sociale. Ils vont également poursuivre leurs démarches pour obtenir l'asile en France et seront orientés dans des structures d'hébergement et des centres d'accueil. »

Yvette Herbrick, aux cōtés de près de 70 bénévoles qui ont oeuvré dans le territoire, a fait part du ressenti des réfugiés avant leur départ : « Tous n'ont cessé, unanimement, de nous dire à quel point ils étaient heureux d'être venus ici ,et que cet accueil restera gravé dans leurs coeurs à vie ! »

Le 31 mars, le centre fermera ses portes. Une trentaine de migrants y sont encore hébergés.

Ce jour-là, les bénévoles et les migrants partagent un moment de convivialité, l'un des derniers, avant la fermeture de l'établissement dans 40 jours. Une dame, qui est venue régulièrement ici donner un coup de main, écoute les discours en versant une larme. Pascal, qui habite à proximité, est très heureux et très fier de dire que tout s'est très bien passé. Depuis le mois d'octobre, aucun incident n'a été signalé. A l'époque, certains craignaient le pire, une manifestation, pour s'opposer à l'arrivée de ces jeunes hommes originaires de pays africains et orientaux, s'était déroulée devant le bâtiment.

 

France Bleu Mayenne a eu l'autorisation de participer à cette réception. Reportage à écouter en cliquant ici 

4 mois sans aucun problème à Sainte-Suzanne

D'ici le 31 mars, la plupart des migrants seront réorientés vers d'autres structures de demandeurs d'asile. 8 personnes, qui ont le statut officiel de réfugié, vont rester en Mayenne selon la responsable du centre de Sainte-Suzanne : 3 en co-location, 3 dans des foyers, 1 hébergée dans une famille mayennaise, pour la dernière le cas est plus complexe en raison d'un problème d'âge et d'identité.

Appel aux dons : Des grands sacs de toutes sortes et des bagages, pour leur départ, sont à déposer au centre d'accueil et d'orientation de Sainte-Suzanne, résidence du petit-Rocher.

« Ce premier rendez-vous connaītra une suite, car les acquis de ce salon nous permettent d'envisager et d'améliorer de futures manifestations. »

Emmanuel d'Erceville, en charge du patrimoine, après avoir travaillé à la mairie d'Évron, est employé maintenant à la 3C.

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis évronnais. J'ai 38 ans. Je suis marié et père de deux garçons. J'ai un master en histoire et un master en médiation culturelle et patrimoine artistique obtenus à l'Université catholique de l'Ouest d'Angers.

Quel est votre parcours professionnel ?

Je suis arrivé à la mairie d'Évron en décembre 2001, après un stage au pôle touristique des Coëvrons. Ma mission était de valoriser le patrimoine de la ville et en particulier la basilique. J'ai mis en place des visites guidées et celles pour des publics spécifiques et en particulier scolaires ont été développées avec le pays d'art et d'histoire. Le festival d'Arts sacrés a été créé en 2003. Cette manifestation qui fêtera cette année son 15^e anniversaire s'est depuis étoffée. Elle a su trouver son public et s'impose aujourd'hui comme le rendez-vous annuel des amateurs de patrimoine et de musique.

Quelles sont vos nouvelles missions ?

La direction et la gestion du service patrimoine de la 3C comprendront la basilique d'Évron, le grand moulin à Sainte-Suzanne et le musée de préhistoire de la vallée des grottes de Saulges. Je fais assurer la promotion de ces trois sites. 

Le musée de préhistoire à Saulges ouvrira le 18 mars. Je vais aussi piloter l'étude de faisabilité d'une création d'un musée-centre d'interprétation des Arts sacrés à Évron et l'installation d'un papetier au grand moulin de Sainte-Suzanne.

« Cette fête regroupe tous les ans les chorales des clubs de Sainte-Suzanne, Torcé-Viviers-en-Charnie, Saint-Jean-sur-Erve et Chammes. Ce rassemblement amical permet d'entendre le répertoire de chaque groupe et de passer un agréable après-midi », indique-t-elle.

Le club compte quarante-cinq adhérents, « mais il serait souhaitable que de nouveaux nous rejoignent pour rester dans une dynamique », précisait la présidente.

Renseignements. Marie-Thérčse Ribot, tél. 02 43 90 55 15.

À l'heure où l'on reparle d'un retour de migrants à Calais, ceux qui après leur passage dans ce qu'on appelait « la jungle » séjournent actuellement dans le centre d'accueil et d'orientation de Sainte-Suzanne, ont retrouvé une certaine sérénité, un apaisement, et sans aucun doute l'espoir d'un avenir meilleur qui, pour la plupart d'entre eux, est encore incertain.

Partis du Soudan, de l'Afghanistan, de l'Érythrée... « Nous avons fui nos pays car nous y étions menacés souvent de mort sans possibilité d'échapper à cet enfer », résument ces réfugiés. C'est à pied que beaucoup sont partis et c'est à pied qu'ils sont arrivés en France. « Je suis parti d'Afghanistan. J'ai marché pendant trois mois, traversé huit pays dont le Pakistan, l'Iran, la Turquie, la Serbie, La Macédoine.... J'ai eu peur, j'ai eu faim, j'ai dormi très peu, mais il fallait avancer, toujours avancer. »

La traversée du Pakistan et de l'Iran ont été particulièrement dangereuse « alors qu'en Macédoine et en Autriche, les gens et la police ont été accueillants », explique MG. Vingt-deux jours dans un centre de rétention à Paris, puis, c'est l'arrivée à Calais. Cette dernière étape est parcourue en train après un jeu de cache-cache avec la police et les contrôleurs.

Sainte-Suzanne, une bouée d'oxygène

Habdou est venu du Nord-Soudan. « Ce sont des passeurs qui m'ont pris en charge. Après l'Égypte, c'est, entassé sur un canot que j'ai dérivé avec mes compagnons pendant six jours sur la Méditerranée. C'est un bateau suédois qui nous a sauvés. J'y ai laissé toutes mes économies », raconte Habdou. Après l'Italie, il traverse la France et se retrouve aux portes de la « jungle ».

Tous sont épuisés et ont laissé derrière eux leur famille, leur travail ou leurs études. À leur arrivée, onze mille migrants séjournent à Calais. « Ce sont des bénévoles anglais qui nous accueillent et nous suivront durant notre séjour. » C'est un peu la loi de la jungle qui prédomine. Les relations entre migrants sont parfois tendues. « Il y a la différence de culture, la promiscuité, pas de règles de vie établies, beaucoup de provocations, ce qui engendre des conflits », confient-ils. Épicerie, cafés, restaurants, coiffeurs et petit trafics ont transformé les lieux en petite ville. Les conditions d'hygiène sont déplorables. « Des douches ont été bricolées et il y a peu de sanitaires pour être utilisés correctement. »

Sainte-Suzanne, c'est la bouée d'oxygène. Tous le reconnaissent. MG a obtenu ses papiers et pourra séjourner dix ans en France. « Je vais apprendre le français, reprendre des études et qui sait... peut-être trouver du travail. »

Habdou est encore dans une démarche administrative et souhaite rester en France. Quant au retour : « C'est notre rêve impossible tant que la situation de nos pays restera ce qu'elle est. »

L'effectif est stable avec soixante musiciens et trente-deux adhérents non musiciens. « L'aménagement de notre local de répétition et de l'espace de vie associative (cuisine, sanitaire, acoustique), réalisé en 2016, offre de meilleures conditions pour exercer nos activités », a constaté le président. Le recrutement d'un second chef de musique pour assurer la direction musicale de la Banda'Suzanne, voire de l'orchestre banda (style Banda/fanfare de rue) est décidé pour 2017. « Un nom est ą trouver ą l'orchestre banda afin de mieux l'identifier », a souligné Romain Barrier. Dimanche 16 avril, le concert de Printemps verra la participation de la chorale de Sulzheim dans le cadre des cinquante ans du jumelage.

L'événement majeur de l'année sera la feria « qui mobilisera une centaine de bénévoles tout au long du week-end du 10 et du 11 juin, ont annoncé les responsables. Les places pour les courses landaises et la soirée Bodega sont déją en vente depuis le site de la Banda'Suzanne. »

Renseignements et réservations : http://www.bandasuzanne.fr

Les deux associations, créées il y a un an, ont piégé cette année 121 ragondins, dont 92 dans le cadre de la lutte collective. Au mois d'avril, un bac à équarrissage pour les animaux prélevés sera mis à disposition par le bassin de l'Erve.

600 nids de frelons asiatiques détruits

« Près de 600 nids de frelons asiatiques ont été détruits en 2015 sur le département (dont 11 sur Ste-Suzanne) précise Marc Renard, président. Arrivé en 2010 et responsable de la destruction des abeilles auxquelles il s'attaque, le frelon asiatique est devenu le nuisible le plus inquiétant. Il faut prendre conscience de sa dangerosité pour l'homme, et éviter d'approcher les nids. »

Une action préventive de surveillance sera menée dès le mois de février. Une campagne contre les corvidés se met aussi en place. L'objectif est d'éviter que puissent s'implanter des lieux de nidification, synonymes de nuisances et de destruction de cultures. Quatre soirées d'autorisation de tir ont été données pour le mois de février.

Le calendrier : 8 février, réunion d'information sur les frelons asiatiques ; 4,11,18 et 25 février, tirs sur les pré-installations des nids de corbeaux ; du 15 octobre au 1^erdécembre, lutte d'automne contre les ragondins. Une action contre les pigeons de ville est aussi à l'étude dans la Cité.

Le bureau : Marc Renard, président ; Jean-Yves Pichard, (responsable ragondin), Bernard Pommier (responsable frelon asiatique) et Jacky Allaire (responsable corvidé), vice-présidents ; Marc d'Argentré, secrétaire, Vincent Prémartin, secrétaire adjoint ; Philippe Lefeuvre, trésorier et Jean Oger, secrétaire adjoint.

Contact : en cas de découverte d'un nid de frelons asiatiques : tél., 06 19 68 80 22.Siège social : mairie de Sainte-Suzanne-et-Chammes.

 Pourquoi créer une association de riverains de l'Erve ?

À la suite des élections municipales de mars 2014, de nouveaux délégués siègent maintenant au syndicat de bassin de l'Erve. Ils ont stoppé tous les chantiers étudiés qui devaient être réalisés d'ici 2017. Or, les propriétaires publics ou privés pourront être amenés à payer des amendes, pour non-respect de la loi sur l'eau et les milieux aquatiques. Et en particulier en ce qui concerne la préservation et la restauration de la qualité des eaux et des milieux aquatiques.

Qui est à l'initiative de cette mobilisation ?

Alain Bariller et moi-même, qui sommes propriétaires de moulins sur l'Erve. Samedi dernier, nous avons réuni une vingtaine de personnes représentant des riverains, des associations et des communes dépendant du syndicat de bassin de l'Erve. À l'issue de cette réunion, il a été décidé de créer cette association dénommée ERVE, Ensemble de Riverains pour la Valorisation de l'Erve.

Quels sont les objectifs de cette association ?

À court terme, il s'agit de faire un lobbying actif auprès des pouvoirs publics : préfecture, Agence de l'eau, Conseil général, Syndicat de bassin, Communes. Nous demanderons que les chantiers déjà prévus soient menés rapidement à leur terme.

À moyen terme, nous voudrions accélérer la réalisation des projets qui ont déjà été étudiés, soutenir des nouveaux projets qui s'avéreraient nécessaires, et ainsi satisfaire aux obligations de la Loi. En cas de blocage, nous envisagerions de créer un syndicat de riverains pour porter lesdits projets.

Quelles actions ont été engagées ?

Un conseil d'administration provisoire a été créé avec, pour mission, de rédiger les statuts de l'association qui seront soumis aux adhérents lors d'une assemblée générale. En parallèle, l'association prendra rendez-vous avec la présidente du Syndicat de bassin et le Préfet de la Mayenne.

Inscriptions : les personnes et/ou associations riveraines désireuses de rejoindre l'association peuvent prendre contact par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Alain Gorette a fréquenté l'école locale Saint-Joseph, puis le lycée Saint-Michel, à Château-Gontier. Il a poursuivi ses études à l'école hôtelière Jean-Drouant, à Paris. Un fois diplômé, il est parti faire ses armes à travers le monde : à l'hôtel de Paris, à Laval, à l'hôtel de France, à Sarlat (Dordogne). Il a travaillé pour la marine marchande, sur les lignes Marseille/Hong-Kong et sur celles d'Amérique du sud. Il a participé à un raid en 2 CV, en Côte d'Ivoire. Il a fait un passage remarqué en Grande-Bretagne en tant que chef cuisinier, auprès de la duchesse de Bedford, à Woburn Abbey.

Après son service militaire à la Lande d'Ouée (Ille-et-Vilaine), comme chef de cuisine au mess des officiers, il rentre à Évron. Il épouse Monique, alors coiffeuse au salon Favrot. Leur fille Agnès, aujourd'hui mère de trois enfants, naît. Le couple s'installe comme hôteliers-restaurateurs, en 1965. Il reprend la succession d'Hubert Talec, à l'hôtel de la Gare, jusqu'en 2000. Monique et Alain Gorette s'installent pour leur retraite au moulin du Pont-neuf, à Sainte-Suzanne, dont il restaure la roue.

Avec l'association les Logis de France, alors présidés par Jean Étienne, Alain Gorette a, durant toute sa carrière, collaboré à la promotion de la profession aux côtés des hôteliers-restaurateurs, à l'initiative du groupement Hostellerie Gourmande, en Coëvrons.

Alain Gorette prend aussi une part active aux manifestations, organisées par le Pôle touristique des Coëvrons, en Grande-Bretagne, au Pays-Bas et en Belgique. Il s'investit dans les marchés à l'ancienne et dans toutes les manifestations émanant du comité départemental du tourisme de la Mayenne, dirigé par Gilles Allard, à l'époque. Il est un des membres fondateurs de la confrérie des Chevaliers de l'entrecôte d'Erve et Vègre.

Chacun à Sainte-Suzanne s'est senti personnellement atteint par la disparition de ce personnage si attachant. Sa gentillesse, son humour, sa simplicité étaient appréciés par tous. Personne n'oubliera son personnage de meunier, avec Monique en lavandière,  lors de la Fête des Lavoirs d'août 2010 et le salut amical , l'attention portée à chacun lorsqu'on passait par le Pont-neuf. Nous adressons à Monique Gorette et à leur fille Agnès nos condoléances sincères et toute notre sympathie.

 Leur spectacle Les airs révolutionnaires, en préparation depuis quinze mois, réunissait la troupe de jeunes comédiens Les Chenapans, de Chammes, et le Choeur de la cité, sous la baguette de Florence Rochard.

Pendant deux heures, dix-huit chants et seize saynètes ont rythmé les soirées, plongeant les mélomanes dans les grandes heures de l'Histoire. Émus, parfois jusqu'aux larmes, ces derniers ont vivement applaudi les chanteurs.

Cinq nouvelles représentations sont prévues : dimanche 22 février à Évron, samedi 28 février à La Chapelle-Anthenaise, samedi 7 et dimanche 8 mars, à Torcé-Viviers-en-Charnie, et enfin à Bais, samedi 14 mars.

La nouvelle salle de répétition

L'harmonie-banda a tenu son assemblée générale vendredi 31 janvier. L'année 2014 a été une année charnière pour l'association, qui rassemble soixante musiciens et vingt-cinq accompagnateurs bénévoles. Ce renouveau a été une réussite grâce à l'arrivée à la direction musicale de Christophe Michel (Conservatoire de Château-Gontier) qui « a su, par ses qualités humaines et musicales, s'intégrer au groupe et faire l'unanimité », selon le président Romain Barrier. De son côté, Christophe Michel dit avoir été séduit par un groupe passionnant.

Samedi 21 et dimanche 22 mars, l'harmonie échangera avec Chouzé-sur-Loire (Indre-et-Loire). Dimanche 19 avril salle Maxime-Létard, elle donnera son concert de printemps associant un programme mixte Harmonie et Banda. Vendredi 19 juin, elle se produira à la fête de la musique de Sainte-Suzanne. Samedi 27 juin, l'harmonie participera aux Baldifolies de Bais. Samedi 5 et dimanche 6 septembre, l'harmonie assurera une animation à Flamanville (Manche) lors d'un week-end landais. Dimanche 22 novembre, elle échangera avec l'harmonie du conservatoire de Château-Gontier. Enfin samedi 12 et dimanche 13 décembre, elle fêtera la Sainte-Cécile salle Maxime-Létard.

Par ailleurs l'Harmonie participera désormais régulièrement aux cérémonies du 8 mai et du 11 novembre à Sainte-Suzanne.

Une "première" : La Banda'Suzanne animera une soirée bodega le samedi 24 avril salle Maxime-Létard.

Le président Romain Barrier a remercié la municipalité pour les efforts financiers consentis afin que, dès la mi-février, l'association puisse prendre possession d'une nouvelle salle de répétition. Celle-ci sera inaugurée le 19 avril.

 Le nouveau Conseil d'administration modifiera les statuts pour y glisser la notion de section musicale. Une précision rendue nécessaire en raison de la structure actuelle de l'association avec l'orchestre Banda et la Banda'Suzanne. Un important travail de communication sera engagé pour clarifier le rôle et le positionnement des deux sections musicales.

Au terme de l'assemblée générale, le nombre d'administrateurs élus est passé de 15 à 17. On notera l'élection au conseil d'administration de Patrick Mézerette qui était auparavant membre de droit en temps que sous-chef et de Guillemie Fousnet, qui assurera le secrétariat à la place de Chantal Cornilleau, qui a souhaité quitter sa fonction, après vingt-cinq années de service.